Ce matin, à 8 heures pétantes, j’étais à Gare du Nord direction CDG pour un vol à 10:55.
Apres six heures de vol dans un ciel splendide et changeant et un repas végétarien vraiment dégueu, nous sommes arrivés Djeddah, Arabie Saoudite.
Nous prenons le bus depuis l’avion. Toujours aussi insolentes, certaines saoudiennes qui ne respectent d’autres qu’elles-mêmes, te poussent pour s’asseoir et accablent leur « servante » de tous leurs bagages. Saoudiennes ou pas, on s’en fout d’ailleurs, la connerie n’a pas de frontière.
Dans cette grande salle d’embarquement, tu as l’impression que les femmes voyagent seules, les hommes de leur côté et c’est tout mais, en fait, les familles voyagent ensemble, c’est jute qu’ils s’assoient à trois rangées de sièges les uns des autres, allez savoir pourquoi !
Il y a des salles de prière à chaque recoin, l’Appel se fait via les hauts parleurs, j’adore voir ça. Voyageurs, employés, toutes nationalités se mélangent, se rassemblent autour d’un même objet. On croit toujours qu’ailleurs la religion se vit autrement, à tort ou à raison…
Note pour les connectés : pour les abonnés SFR, votre mobile n’accrochera le réseau qu’après vingt bonnes minutes, soyez patients.
C’est drôle d’être là en connaissant déjà les allers et venus des gens, le prix du café. D’ailleurs, cette fois je me suis pris un White Hot Chocolate (non, non il ne fait pas froid du tout) au Café Larica, c’est un délice ($4 – ou 13… de la monnaie saoudienne – pétrodollar ? lol).
J’ai aussi vu un truc drôle ici, des retrouvailles entre deux amis (ou cousins) d’une trentaine d’années : ils se sont fait une bise sur une joue puis 3 d’affilée sur l’autre, je n’avais jamais vu ça avant ! Vous connaissiez ? Tiens, d’autres viennent de le refaire, c’est trop drôle !
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Ca y est, nous repartons. Cette fois, c’est le plus long voyage. Plus de dix heures serrés comme des sardines dans un avion un peu old-school. Entre les bébés qui pleurent, les saoudiens qui hurlent pour converser, la fatigue qui se fait sentir chaque minute, autour dire que mon amour pour LA destination a été une consolation dans ce pénible voyage.
Sur ses écrans individuels, la Saudia (parfois j’écrirai Saudi aussi) a une appli sympa (en plus des grosses productions hollywoodiennes ou arabes, des jeux pour enfants, des soaps et des playlists musicales interminables), c’est AIRSHOW. A tout moment, je peux savoir où est l’avion, combien de distance il nous reste à survoler, quelle ville ou mer nous franchissons.
Perso, j’ai trouvé ça top plutôt que d’avoir à attendre qu’un grand ne l’affiche toutes les deux heures. En revanche, quand j’ai montré ça à ma voisine indonésienne, elle a gentiment rigolé pour remettre immédiatement sa radio coranique !
En milieu de voyage, entre deux faux sommeils, j’ai eu des angoisses, ce moment où tu réalises que tu es coincée dans cet endroit clos au milieu des airs, où tu es en fait condamné. Pendant quelques minutes, ça a été l’enfer : des bébés malades et criant, des dialogues de langues dont tu n’entends rien, des sièges hautement inconfortables… ça n’a l’air de rien comme ça mais le tout cumulé, c’est l’angoisse pour qui sait « se prendre la tête ».
Côté repas, sur ce second vol, c’était plutôt pas mal. J’avais eu la bonne idée de booker un repas végétarien sur tous mes vols avec la Saudi et du coup, j’ai été servie la première.
Le vol a continué et à quelques minutes d’atterrir, l’émotion m’a envahie, sentir ma terre aimée si proche, ça m’a bouleversé. C’est inexplicable…
Ca y est, nous atterrissons, en douceur. Je suis en Indonésie. Dans 5 heures, je serai chez moi.
Stir it up m’a accompagnée durant ces vingt heures de voyage et je crois qu’elle raconte bien ce qui me lie à Bali…
Vu le temps que ça prend de telecharger les photos, mes articles ne seront pas aussi illustrés que prévu. On va donc plutôt passer sur Instagram »> @balisolo