Le 10 décembre dernier, Peaking Lights mettait fin à un insoutenable suspens en révélant Lucifer In Dub via Mexican Summer et Weird World, filiale de Domino. S’il faut être sourd ou niais pour ne pas entendre à quel point le dub, cette méthode d’enregistrement propre aux studios de Kingston, est inextricablement lié à leur ultime effort Lucifer (lire), Aaron Coyes précise ce qu’Indra Dunis nous suggérait en mai dernier à l’occasion de leur concert à la Villette Sonique (lire) : « Nous avons toujours aimé répondre au défi de retravailler notre musique sous un angle d’approche différent. Et même si l’aspect dub de notre son est présent dans les structures même de nos morceaux, c’est bien la première fois avec Lucifer In Dub que nous optons pour celui-ci« . Après l’optique club mise en lumière par la somme de relectures contenues dans 936 Remixed (100% Silk, 2012) – avec Ital, Xander Harris, Innergaze et Cuticle à la baguette (lire) -, c’est donc selon le prisme de basses omniscientes et d’échoïsations diverses et variées que les fabuleuses textures sonores du duo prennent toute leur ampleur. Beautiful Dub, paresseusement retranscrit par l’image, en témoigne ci-après. L’été est encore loin, mais on a déjà sa bande-originale.