Ah ah Dragonette, une formation que nous apprécions beaucoup depuis la parution de Fixin To Thrill sorti deja en 2009. Il leur a fallu un coup de projecteur aveuglant avec le Titre Hello (Martin Solweig) pour faire connaitre le groupe du grand public. Pourtant même si la voix de Martina Sorbara est très reconnaissable, la carrière dy groupe est finalement confidentielle. En 2 albums Galore (2007) et Fixin To Thrill (2009) le trio canadien a réussi à se creuser un sillon dans le monde de l’eletronique. Leur force principale ? ils ont réussit a injecter des sonorités Pop New Wave à leur composition à l’image de The Killers ou des Scissor Sisters. Après le fabuleux tour de force que fut Fixin To Thrill, Dragonette a reprit les chemins des studios pour façonner une pop mainstream sur BodyParts leur 3ème album. Pour la première fois le groupe s’auto produit…les titres sont les compositions de Dan Kurtz et de la chanteuse Martina.
Le remarquable et très synthe Pop Run Run est une brillante invitation à découvrir l’album. Il est une parfaite liaison à Fixin To Thrill. Dans la même lignée Intouchable et Ghost, rassurent quand à la capacité habituelle du groupe d’ajouter une bonne dose de sensibilité et de nostalgie à leur compositions Pop. Nous ne sommes pas en terre inconnue.
Le 1er extrait Let It Go, dance faussement légère peut aux premiers accords laisser dubitatif car il céde facilement aux sirènes de la Dance.
Pourtant on se surprend à le qualifier de « savamment arrangé ». Riot est un quasi « copié collé » du 1er single en plus primitif.
LA OU L’ALBUM SE PERD, C’EST PLUTOT DANS SES VAINES TENTATIVES DE REPRODUIRE LE SUCCES DE HELLO.
Lay Low que l’on jurerai produit par Solweig agace plus que ne reussi a convaincre.Tout comme Giddy Up qui tient presque de l’anarchie sonore…une horreur.
Live in the City est à l’image de ce virage grand public : une pop à l’appart encombrant, récréative qui n’a aucune pretention et surtout pas celle d’innover…On est pour le coup assez loin des albums presques mystiques et aboutis des débuts. Au fil de l’album même si la suite va dans la surenchère de beats syncopés, il nous amène étonnement vers un état semi-comateux. Faute à un déficit de fulgurance. Seul l’inespéré Rocketship arrive à nous sortir de notre torpeur. Hélas l’album ne contient que trop peu de ces exemples : rien ici ne possède la force mélodique d’un Volcano, l’ambition d’un Liar, la puissance rythmique d’un Big Sunglasses ou la fraicheur d’un Don’t Be funny. Difficile à dire mais certaines compositions évoquent la pop suédoise des années 90 (Right Woman).
En voulant à tout prix avoir une bonne fois pour toute l’exposition qu’il mérite le trio s’est trompé de méthotologie en produisant des chansons à but commercial assez eloigné de l’étincelance de Fixin To Thrill. Il n’est pas encore trop tard pour réctifier le tir.