- que, contrairement à ce que l'on pourrait croire, Yao Ming, basketteur chinois retraité, connu pour sa grande taille, 2m29, et qui a réussi à s'imposer en NBA au poste de pivot, n’est pas un joli fruit de l’amour. C’est triste, pas tout à fait unique dans notre monde, mais pathétique, ne trouvez-vous pas ? Et son cas est encore plus rare. Sa conception fut orchestrée par le parti communiste chinois. C’est mal, ça. Ouh, comme c’est vilain ! Ses parents, tous 2 basketteurs, furent incités à avoir un enfant ensemble pour donner naissance à un bébé génétiquement disposé à devenir un champion. Le pire serait-il caché dans le fait qu’ils ont réussi la chose ou qu’on peut supposer qu’ils l’ont certainement tentée en d’autres temps, d’autres heures, d’autres lieux, d’autres circonstances, d’autres sports, et dans d’autres domaines ? Combien d’enfants chinois sont nés de ce genre de processus imposé ? Pour quel pourcentage de réussite ? A quel point le système est-il dissimulé ? Le monde semble bien trop obscur. Il serait bon d’arrêter de se demander quelles stars se bécotent ou qui soutient ou ne soutient pas Depardieu pour se poser de vraies questions. Il suffit, désormais, de se tromper de cibles, recentrons nos attentions, nos intentions.
- que, contrairement à ce que l'on pourrait croire, dormir ne consiste pas à ne rien faire. Après une journée où, pour la plupart d’entre nous, tous nos sens ont été en éveil, où notre cerveau est resté en alerte constante pour la plupart d’entre nous encore, je le rappelle, où nos muscles ont travaillé, je ne tri repetita pas mais bon donc pour la majorité d’entre nous, on peut ressentir quelques bâillements irrésistibles, des picotements dans les yeux, nos réflexes ralentis, et des frissons qui nous évoquent le sommeil. Un sommeil que certains pensent réparateur. Et pourtant, notamment au moment du sommeil paradoxal, deux heures environ par nuit, nous rêvons. Atonie musculaire certes, mais mouvements oculaires rapides, tempête sous les crânes et cerveau aussi actif qu’en période d’éveil. Le hic, et j’y viens, est la mémoire ! Il y aurait tant à dire, interpréter et écrire sur nos périodes oniriques. C’est dommage. Que de matières gâchées ! Alors je dis aux chercheurs qui nous ennuient fermement avec des études futiles de se démener un peu pour nous fournir rapidement les transcriptions des rêves des uns et des autres, qu’on y réfléchisse, ou au moins qu’on en rit. Il suffit, désormais, de se tromper de cibles, recentrons nos attentions, nos intentions.
- que, contrairement à ce que l'on pourrait croire, il est tout à fait possible de voir des arcs-en-ciel la nuit. Je ne suis pas trop pudique, vous pouvez jeter un œil, et vous serez d’accord avec moi, ça me fait de belles jambes. La réaction pourrait être considérée comme trop fruste et rustre, j’en conviens, pas assez intéressée sur le plan scientifique, pas assez tournée vers les beautés exceptionnelles que nous offre la nature. Alors, soit, expliquons que la lumière du Soleil se reflétant dans la Lune passant à travers un rideau de gouttelettes provoque ce phénomène appelé arc-en-ciel lunaire. Et c’est beau, voilà, je l’ai dit. Il est plus blanchâtre qu'un arc-en-ciel classique car la lumière diffusée par la Lune est beaucoup moins forte qu'en plein jour. Et voici une précision de plus. Ceci dit, je sais que ce n’est pas totalement incompatible, pas totalement contradictoire ni même à opposer, à comparer, à juxtaposer, mais ce sont que des constatations qui nourriront peut-être les poètes mais peu les victimes de famines. Tout ça pour répéter le message du jour. Il suffit, désormais, de se tromper de cibles, recentrons nos attentions, nos intentions.