Nous nous préparons à la fête, embellissons nos maisons, finalisons les cadeaux, confectionnant des gâteaux.
Et puis soudain nous reviennent les Noëls d’antan les joyeux, avec les rires d’enfants, et les flûtes qui s’entrechoquent sur fond de Christmas carol.
Et puis il y a les autres, ceux que l’on s’efforce d’enterrer profondément dans nos mémoires et les vouer à l’oubli à jamais. Les grands chagrins sont à jamais gravés dans nos cœurs, et jamais ne s’effacent. Alors que l’on ne s’y attend pas, se croit bien à l’abri, protégé par des programmes immuables, établis de longues dates, ils jaillissent déchirent nos corps nous submergent, et font jaillir nos larmes. Car on ne se remémore pas on revit nos drames.
Et puis, on se désenglue et renifle un coup. Voilà. C’est fini, on écrase les dernières larmes sur son visage. C’est terminé, n’est plus mais nous a changé à jamais, qu’il nous faut faire, que l’on a appris, que l’on sait faire avec. Ou sans. Et que c’est ça grandir.
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