C’est là qu’ont émergé des artistes aujourd’hui très célèbres comme Renaud, Bernard Lavilliers, Gérard Lavilliers, Camille, Pierre et Marc Jolivet, Anne Roumanoff, Gérard Hernandez. Les deux salles portent le nom d’un parrain illustre, Jacques Higelin et d’une marraine qui ne l’est pas moins, Michèle Laroque.
Quand on est programmé aux Blancs-Manteaux on s’y installe pour au moins trois mois, souvent plus. La programmation se déploie autour d’une dizaine de spectacles, avec 4 différents chaque jour.
Qu’il s’agisse de chanson comme de théâtre, ce n’est pas pour le décor que l’on vient ici mais pour la qualité des interprétations. En ce moment, le dimanche à 17 heures 30, on y donne l’Avare. La scène est minuscule mais convient tout juste aux trois acteurs de la pièce qui fut jouée à l'Aktéon en mai dernier puis au Funambule tout l'été. Ils se répartissent les rôles dans une mise en scène quasi participative. Le trio sollicite le public tant et si bien qu’assez vite il se met à réagir sans attendre qu’on lui passe le bâton de parole.
La petite troupe aurait pu enchainer avec un autre morceau du répertoire. Nous serions volontiers restés. C’est enlevé, joyeux et malin. Bravo !