Comédie - 1h25Sortie salles France - 19 décembre 2012
avec Valérie Lemercier, Jérémie Elkaïm, Valérie Donzelli, Béatrice de Staël...
Le jour où Hélène Marchal, la grande directrice de l'école de danse de l'Opéra Garnier de Paris, embrasse Joachim, le p'tit miroitier lorrain, un peu par hasard, un peu par déterminisme, le sort est jeté. Ils sont devenus physiquement liés, leurs pas s'emboîtent, leurs gestes sont calqués l'un à l'autre, leur contact est vital, à leurs corps défendants. Il faudra l'accepter, vivre avec, former des trouples avec les relations déjà existantes, pour qu'Hélène s'immisce entre Joachim et sa soeur, fusionnelle. Pour que Joachim trouve sa place au milieu d'Hélène et son amie Constance.Il s'agit d'amour évidemment, une allégorie sur l'amour, sur le coup de foudre et son alchimie mystérieuse. Mais il ne s'agit pas - ou peu - d'amour charnel, c'est l'attirance entre deux êtres, celle du début d'une relation, celle qu'on veut voir durer le plus longtemps possible. Hélène (Valérie Lemercier) le dit bien : pas envie de l'embrasser une seconde fois par peur que tout ne s'arrête.
Moi aussi j'ai eu à plusieurs reprises peur que tout s'arrête, que le film s'arrête, et puis non, l'histoire repartait, alernant entre Paris et la Lorraine, entre l'univers de la danse classique de renom et l'univers de la danse familiale de la soeur de Joachim. Valérie Lemercier réserve un jeu parfait, et des scènes aux répliques jouissives (particulièrement lors de son entretien de licenciement).
La danse est le supplément charme de ce film, avec des scènes de travail et de répétition en tutu, ou non, avec cette très belle scène de danse solo "The man I love" inspiré de la chorégraphie en langue des signes de Pina Baush qu'exécute avec Brio un Jérémie Elkaïm qu'on regarde en retenant tout son souffle.Un film réjouissant, légèrement bancal parfois mais avec tellement de force originale et tendre qu'on en redemande.
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