Si vous êtes en train de me lire, c’est que la fin du monde n’a pas eu lieu. Elle était prévue pour hier, j’ai longtemps attendu.
Je me suis d’ailleurs couché bien plus tard que d’habitude, ne voulant pas me retrouver en pyjama au moment fatidique car après il est trop tard pour se changer et rester présentable. Vivre l’éternité en pyjama, ça ne me disait trop rien. C’est le genre de vêtement que je mets pour dormir mais dès que je me lève, il faut que je m’habille. Très peu pour moi de traîner vêtu ainsi, je me sens comme un malade ou en convalescence, tels les patients dans les hôpitaux, bref ça me plombe le moral.
Du coup, j’ai programmé mon réveil pour me lever de bonne heure, chose que je n’avais plus faite depuis que je ne travaille plus. Si j’entendais sonner le réveil, c’est que j’étais encore vivant, sinon c’est que j’étais ailleurs… et certainement mort. Or moi j’aime bien savoir où je suis.
Ce billet je l’ai écrit hier soir et programmé pour qu’il paraisse automatiquement sur ce blog ce matin. Il n’est pas bien long pour deux raisons bien simples à comprendre. La première c’est que si nous sommes tous passés derrière le miroir, personne ne pourra le lire, et la seconde c’est qu’au contraire, si nous sommes tous vivants, lire ce blog sera le cadet de vos soucis.
Dans ces conditions, je vous laisse la journée pour reprendre vos esprits et vous réjouir d’être encore sur notre Terre, mais demain je compte sur vous pour revenir me voir !