C’était le 8 novembre 2012. Fauve, passait gratuitement au Popin. L’info était passée par mes oreilles et j’y suis donc allé vers 20h. Seul hic, l’étroitesse du lieu a vu plus de gens faire demi-tour dans l’impossibilité de rentrer dans le bar, que de chanceux assister au concert. Et je faisais partie des malheureux.
Le lendemain, Fauve annonce sur son Facebook une date gratuite le 17 décembre à La Maroquinerie, dans le cadre des présélections Les iNOUïS pour le Printemps de Bourges. Les plus avertis dont je fais parti ont pris leur place à l’ouverture de la billetterie. Pas une si mauvaise idée…
17 décembre donc, 21h. La salle est plutôt calme, alors qu’un groupe, Inglenook est sur scène. La chanteuse, vêtue d’une robe, révèle une voix gracieuse, accompagnée par deux musiciens. Malheureusement, l’ennui me guette ; ces compositions proches d’un hymne des pays de l’Est ne m’emballe pas.
21h30, c’est au tour de Nach d’entrer sur scène. une jeune brunette devant son synthé est accompagnée par 4 garçons. Elle a de la voix (proche du grain de Camelia Jordana par ailleurs) et un déhanché qui amuse beaucoup la salle. Les textes sont plutôt bien écrits, un peu fous, et l’énergie est bien là. Le groupe aura eu le mérite de faire remplir tout au long de son set, La Maroquinerie.
22h30. Pas difficile de comprendre que la majorité des gens présents sont venus pour voir Fauve, jeune collectif assez mystérieux, mais qui possède déjà de nombreux admirateurs. Ils rentrent sur scène, et ce sont les premières notes de Sainte-Anne qui résonne. Le chanteur déverse son flow pendant près de six minutes. La scène semble trop petite, en témoignent ses incessants va et vient qui rythment son chant.
Des vidéos (au milieu de bugs) illustrent les chansons que le groupe interprète. Fauve a pu dévoiler de nouveaux titres, dont un slow, toujours sur un ton coléreux. Vers 22h45, Nuits Fauve, leur dernier single, est venu compléter le set très cinématographique.
Un merci du chanteur, visiblement ému et sincère de voir tout ce monde, et voilà que la soirée se termine sur leur titre phare, Kané. Dès les premières notes, la salle réagit, et se laisse emporter par ce tourbillon mélodique. La chanson se termine, les lumières se rallument.
Prochaine étape début janvier à l’International. Mince, il va falloir probablement encore se battre pour avoir des places…