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Le gouvernement et ses porte-parolat divers et variés (et notamment d’illustres blogueurs de gouvernement), se sont fait aussitôt les échos empressés de cette initiative, démontrant selon eux qu’ils étaient prêts au débat concernant ce projet inutile, ruineux tant financièrement qu’écologiquement parlant. Ils pensaient décrédibiliser notre juste combat en arguant de cette commission du dialogue qui se mettait en place… Mais comme disent les mauvaises langues gauchistes qui ont parfois de l’expérience, pour noyer un problème il suffit de créer une commission. Non seulement c’est ce qui est en train de se passer, mais de surcroît les conditions qui sont posées par les représentants du gouvernement pour entamer ce prétendu débat sont inacceptables, comme nous le révèle l’association Agir pour l’environement :
Après des mois de mobilisation alliant radicalité et créativité, des années d’oppositions tenaces contestant le bien-fondé d’un projet inutile, coûteux et destructeur de l’environnement, le premier ministre et ancien maire de Nantes installe ce jour une commission du « dialogue » dont la vocation est d’écouter sans entendre, évoquer le projet sans le remettre en cause. En affirmant que « nous ne sommes pas autre chose qu’une commission de dialogue et par conséquent nous ne jugeons pas le projet », le président de cette commission réduit le périmètre de celle-ci a un vague « échange » entre gens de bonne compagnie, acceptant un préalable inacceptable : « quels que soient les arguments avancés, le projet se fera » !
Tout est dit. Un débat déja condamné à l’avance à l’échec par le premier ministre lui-même. Et ce seraient les opposants qui refuseraient le dialogue ? De qui se moque-t-il ?
La volonté démocratique, c’est vraiment pas pour maintenant…