Patricia Laranco (Île Maurice / France).

Par Ananda

Les instants sont parfois

factices, aussi dénués

de poids que des nuages passant au-dessus

de nos têtes ; les gestes sont répétitifs,

enserrés dans l’obscurité du quotidien ;

leurs monotones et mécaniques successions

nous détachent d’eux et de leur routinier flux

en une sourde sécession et scission

dont il arrive qu’elle nous rende étranger

à l’univers qui nous entoure

et à nous-mêmes.

Patricia Laranco