Voilà encore une histoire qui risque de faire grand bruit, si le TGI de Paris lui donne une suite favorable dans les prochains jours. En effet, un informaticien français attaque eBay et sa filiale Paypal qu’il accuse de « contrefaçon » et de « violation des droits d’auteur », alors qu’il revendique la paternité du concept de paiement électronique…
L’affaire a donc été portée ce jeudi 20 décembre devant le tribunal de grande instance de Paris (3e chambre, 2e section), selon les révélations du Huffington Post.
En effet un certain José Montet (Martiniquais de 48 ans) revendique la paternité du concept de paiement électronique PayPal (le fait de lier un numéro de carte bancaire à une adresse e-mail), et réclame ainsi à la maison-mère eBay la coquette somme de… 960 millions d’euros en dommages et intérêts ! Le jugement est mis en délibéré au 8 février 2013.
Et c’est dans le quotidien gratuit 20Minutes que l’informaticien donne des précisions sur cette affaire qui pourrait faire grand bruit… ou un gros pshiiit ?
Il explique qu’il avait « commencé à travailler sur une idée permettant de sécuriser les achats sur le Net ». Il ajoute avoir en son temps exposé son idée à plusieurs entreprises, mais qu’il s’est retrouvé avec autant de refus pour financer son idée.
Puis il a déposé le 31 août 2000 son invention à l’Agence française de protection des programmes (APP), puis au Copyright Office (pendant américain de l’APP) afin d’y déposer son projet au nom de code « Secret Mail ».
Avant de jeter l’éponge faute de fonds… Mais c’est alors qu’il découvre quelques années plus tard, « par hasard » le fameux système PayPal. « J’ai vite compris qu’il s’agissait du même système que le mien. » ajoute-t-il.
Après avoir demandé au groupe américain de prouver l’antériorité de leur invention, José Montet aurait essuyé un refus complet.
Selon l’avocat du plaignant (maître Téti-Justin Gnadré), PayPal n’a « jamais été en mesure de dévoiler un brevet plus ancien que celui de (son) client. Aujourd’hui, ils essayent d’échapper à une expertise, car ils savent qu’ils sont en tort. »
Selon ITespresso.fr, une porte-parole du groupe Internet américain précise qu’eBay et PayPal « n’ont à ce stade pas de commentaires à faire sur cette affaire et attendent la décision du TGI de Paris. »