Bientôt un billet avec des tas de trucs fun qui arrivent dans ma vie angliche (et demain en particulier youplaboum), mais entretemps, voici quelques extraits de chroniques de La pouilleuse attrapées dans le peigne fin de mon moteur de recherche...
Culturebox, 08/09/2012: 'Ce roman est court, glacial, sec. Il décrit avec une minutie chirurgicale ce déchaînement de haine. Le rôle de chacun. L'effet de groupe. Dès le début du récit, le narrateur (l'un des protagonistes) constate: "C'était pas particulièrement planifié ce qui s'est passé ensuite, contrairement à ce que beaucoup de gens ont dit – les journalistes, ils croient que tout est prémédité, organisé, répété, mais on n'est pas des terroristes. Ça ne s'est pas passé comme ça. Les gens veulent savoir pourquoi, ça ne vous arrive jamais à vous, qu'il n'y ait pas de pourquoi?". Et c'est ce qui fait froid dans le dos. L'auteur décrit une situation, un alignement de faits, un passage à l'acte dont les raisons échappent aux acteurs eux-mêmes.'
Le Télégramme, 16/09/2012: 'Dès les premières pages, on entre dans un univers sombre et on comprend que quelque chose de moche est arrivé. L'écriture est brute, les personnages antipathiques et la thématique difficile. Pourtant, et c'est là qu'on reconnaît tout le talent de l'auteur, on ne peut pas refermer ce roman qu'on lit d'une traite et qui claque comme un coup de fouet.'
Azilis, 19/09/2012: 'J’avais l’impression d’assister à l’impossible mais de ne pouvoir rien faire. Clémentine Beauvais, l’auteure, a une plume vraiment en adéquation avec l’histoire qu’elle nous raconte. Elle arrive, à travers les mots de ce personnage acteur de cet évènements, à montrer le chavirage de jeunes, pleins de préjugés non fondés, en mal d’activités vers l’irréparable et l’impensable. A travers ce court récit qui se lit d’une traite (on ne peut faire autrement que de continuer la lecture pour savoir ce qui attend la petite, on veut être soulagée pour elle), l’auteure, je pense, veut donner une leçon sur la responsabilité de chacun devant nos actes, veut nous faire réfléchir sur nos différences, sur les discriminations…Un roman dérangeant, perturbant, provocant mais nécessaire pour faire réfléchir les jeunes!'
Merci beaucoup à ces journalistes et chroniqueurs!