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Choses et d'autres

Par Clementinebeauvais @blueclementine
Ca fait 26 jours que je n'ai pas blogué, honte à moi - et pourtant j'avais promis de pondre un ou deux billets de non-autopromotion. Sauf qu'il y a:
  • La thèse qui s'écrit et qui doit être corrigée
  • Les étudiants en licence qui écrivent et qui doivent être corrigés (*craquement de fouet*)
  • Les livres (anglais) qui s'écrivent
  • Les livres (français) qui s'écrivent
  • Les livres (anglais) qui ne s'écrivent pas par manque de temps
  • Les livres (français) qui ne s'écrivent pas par manque de temps
  • Des Français qui écrivent qui viennent voir les Anglais qui écrivent pour parler de littérature (vous suivez?)
  • Le dodo.
Bref, le blog, là-dedans, est un peu à la traîne.
Promis, la semaine prochaine, quand les 'petits' de licence rentreront chez eux en vacances, j'aurai plus de temps.
En attendant...
Une interview sur La littérature jeunesse de Judith et Sophie, où je parle de littérature jeunesse, de mon parcours et de La pouilleuse.

Une interview ce matin sur France Info, dont je mettrai le lien en ligne quand je connaîtrai l'adresse. 
Et d'autres chroniques au fil du web:
D’un livre à l’autre, 1/11/2012: ‘L’écriture concise et sèche de Clémentine Beauvais plonge le lecteur dans l’horreur qui ne peut qu’être spectateur du déchaînement de haine qui  s’abat sur cette petite fille sans défense. L’humiliation qu’elle subit est insupportable.  Notre narrateur, David, nous transmet les faits froidement sans prendre réellement conscience de ce qui est en train de se passer. L’angoisse est omniprésente. On suffoque. Ce roman qui met en scène les préjugés, et les actes qui en découlent, de ces cinq adolescents, appelle au questionnement sur l’effet de groupe et la capacité de ces jeunes à faire ou non la part des choses sur l’origine de leurs actes et surtout sur leurs conséquences.En conclusion, un court roman qui vaut vraiment le détour. Une histoire horrible et glaciale, où la violence se vulgarise et devient prétexte à un passe-temps pour des ados à la dérive. A découvrir !’
Culturopoing, 1/11/2012: Coup de Coeur (10/10). ‘Peut-être est-ce du au jeune âge de son auteur, en tout cas ce roman ne fait pas semblant. C’est l’histoire de cinq lycéens qui font l’école buissonnière et dont la journée dérape. En chemin vers le studio de l’un d’eux pour y traîner, ils kidnappent une petite fille qui a des poux et la maltraitent. Le narrateur est celui d’entre eux qui doute le plus du bien-fondé de l’opération, pourtant du fait de sa position de nouvel arrivant dans le groupe, il ne s’autorisera pas à intervenir. Malaise, bêtise, ambiguïté, excès, ce récit d’un réalisme frappant s’enchaîne sans jamais perdre de souffle. Préjugés et responsabilité en sont les thèmes forts, amenés avec grand talent.’
Maman Baobab, 12/11/2012: ‘On ne sait pas pourquoi ni comment, toutes les barrières sautent. Et le lecteur suit, dans la vraisemblance, le groupe qui enlève l’enfant, la séquestre dans un appartement, avec au moins un objectif admis, celui de l’épouiller. Pour le reste, pour la suite, je vous laisse ouvrir vous même ce roman pour découvrir jusqu’au ils vont tous aller, s’entraînant les uns les autres, entre leaders et moutons silencieux, ils seront tous responsables, tous coupables. La narration est menée avec brio, tout en tension par Clémentine Beauvais qui  pointe tout de rouge, la limite fragile entre le racisme dit ‘ordinaire’ et des scènes qui pourraient tourner à l’horreur. Il y a moins d’un pas, et c’est bien là, le drame. J’ai refermé le livre, un matin dans le train. J’ai eu mal au ventre un bon moment dans la matinée, le noeud dans la gorge, le mal de mer. Rien de surprenant que je pense que ce roman puisse s’inviter dans mon sommeil.’
La littérature jeunesse de Judith et Sophie, 13/11/2012: ‘En lisant ce livre, j’ai été confronté à pas mal de sentiments mais c’est la honte qui l’emporte. Le talent de l’auteure, c’est d’être parvenu à nous raconter une histoire immonde en montrant à quel point ça pourrait être réel et commis par n’importe lequel d’entre nous. Finalement, est-ce vraiment une fiction ? Combien de fois, des histoires de ce genre nous sont racontées aux informations ? Ce sont des dérapages, dont l’issue peut être fatale. Ce roman nous montre juste l’histoire de l’intérieur avec les bourreaux en première ligne. On a tous de quoi trembler avec ce livre ! Je ne peux pas dire que j’ai aimé ce livre, je ne crois pas que ce soit le genre de livre qui s’aime ! Par contre, ça donne à réfléchir et finalement, n’est-ce pas l’intérêt de la littérature ?’
Et bientôt, promis juré, un peu moins de moi!
Clem

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