Le billet du jour : Vous avez dit : LA FIN DU MONDE !

Et voilà, nous sommes le 21 décembre 2012 et ce n’est pas la fin  du monde, ni de ce monde.
Et pourtant j’y ai cru, et d’ailleurs je me frotte les yeux pour faire le constat, nous sommes bien encore sur cette terre, le changement ce n’est pas maintenant !
Seulement cette nuit, je suis sûr d’avoir rencontré Saint Pierre qui faisait le tri devant les portes du paradis et de l’enfer, il envoyait parfois quelques-uns vers les portes du purgatoire, certainement pour leur donner une dernière chance de se rattraper.
Il y avait Saint Thomas qui n’arrêtait pas de dire : « je crois ce que je vois », Saint Mathieu qui ne cessait de gonfler les pneus. Plein d’autres qui avaient un rôle spécifique à jouer.
J’ai été surpris, car ici la parité existait, Sainte Thérèse et Dominique sont là, ce sont les prostitués de service, j’ai vu Claire Chazal, Laurence Ferrari toujours à faire de l’info, en fait ici, au ciel chacun faisait son métier d’avant.
Et j’ai vu François HOLLANDE et Nicolas SARKOZY accompagné par nos chers Charles De Gaulle et Georges Pompidou, ils ont eu la possibilité de choisir entre paradis et enfer.
Nous nous n’avons pas eu cette chance nous avons été dirigé où il le fallait.
Je me suis dit : « tient ici aussi il y a les privilégiés ! ».
Mais j’ai regardé, surveillé ce qui se passait et d’abord, François et Nicolas ont visité l’enfer, il y avait du gazon, les hommes jouaient au golf (pas celui de Longwy), bien plus grand et bien plus vert.
Les femmes étaient très sexy, les seins nus elles servaient à boire à ceux qui jouaient, ça riait, je me disais que si l’enfer était comme ça, ce n’était vraiment pas mal.
Puis ils visitèrent le paradis, moins verdoyant, plein de hippies, et il y avait un chevelu, barbu qui ressemblait étrangement à celui qui était sur la croix sur terre. Il ne cessait de prêcher la bonne parole, il parlait de partage, de solidarité, de fraternité, d’égalité.
Je voyais Nicolas et François se regarder bizarrement et tout d’un coup Nicolas dit à Charles : « dis-moi je préfère l’enfer, l’herbe y est plus verte, et les femmes plus jolies. » François en a fait la même conclusion.
Alors voilà nos deux compères repartir vers l’enfer accompagné de Charles et de Georges, j’ai revu ces portes rouvrir, mais là, ce n’était plus le même décor, l’herbe était remplacée par des rochers, du sable c’était aride comme le désert. Les femmes étaient habillées de guenilles, et les visages de Nicolas et de François changeaient, on pouvait lire la surprise.
Nicolas fut le premier a demandé à nos deux amis Charles et Georges ce qu’il se passait : « ce n’était pas comme ça tout à l’heure au moment de la visite ? » dit-il !
Et François en rajoute : « quel changement ? » Georges lui fit remarquer que le changement était maintenant et lui souligne que c’était ce qu’il disait avant d’être élu président de la république.
Charles leur dit d’un calme très particulier : « avant quand c’était la visite, nous étions en campagne électorale, maintenant que ces visites ont eu lieu, et que vous avez choisi, c’est la réalité. »
Comme quoi !