La fin du monde n'a pas eu lieu. Lettre ouverte à tous les oiseaux de malheur et autres vendeurs d'apocalypse pour qu'ils se taisent au moins jusqu'à la fin des temps.
Un billet d'hume(o)ur par Monsieur Z.
Calendrier Maya
Entendons-nous, quand je parle de fin du monde, je ne parle pas de la lente et morne agonie de la social-démocratie à la française atteinte du cancer collectivisé avec état-stases. Cette fin est éminemment prévisible et inéluctable. Non, je parle bien d'une fin brutale, la tête coincée entre les seins de cette salope de Mère Nature, violente, sauvage et meurtrière, dont la terre se fissure en laissant toute la population se faire engloutir par de gigantesques tsunamis entre amis.
Je trépignais donc d'impatience... uniquement pour apprécier le fait qu'il n'y ait justement pas de fin du monde, pour regarder le soleil se lever une nouvelle fois et pour adresser cette lettre ouverte à tous les oiseaux de malheur et autres vendeurs d'apocalypse.
A vous tous,
complotistes paranoïaques d'appartement, illuminés à tort par les illuminatis, merdiques prédicateurs, voyants avec l'apôtre dans l’œil, prêcheurs de poison pas très vrai, raclures d'oracles, devins de piquette, connards anxiogènes et sans gène, médiums vulgairement dressés, prophètes profiteurs et prophètrolls du web, piteuses pythies, marabouts de grosses ficelles, magichiens galeux, pisseuses de bonne aventure et astro loques,
maintenant que l'ultime et éclatante preuve de votre bêtise, de votre incompétence et de votre ignorance caractérisées est révélée à la face du monde,
maintenant qu'il est écrit que vos plans sur la comète ou les météorites ne valent pas beaucoup mieux que les absurdes prédictions des économistes assis sur la cuvette des cabinets ministériels, que celles des technocrates planificateurs quinquennaux ou encore celles des alarmistes du climat à la cervelle échauffée.
Je vous invite solennellement à vous jeter tous ensemble dans un abîme de silence jusqu'à la fin des temps et plus si éternité.
A toute fin du monde utile.
Monsieur Z.