« Nous nous trouvons dans la première moitié de la crise. Le pire est peut-être à venir. Les fondamentaux de l’économie se dégradent mois après mois, avec un profond déséquilibre dans le monde développé entre un fort niveau de consommation et un faible niveau d’épargne, cause principale de la crise. La baisse de la croissance du PIB se poursuit. Les problèmes de dette en Europe ne sont toujours pas résolus, notamment en Grèce. »
Celui qui parle n’est pas n’importe qui, c’est l’ex-ministre russe des Finances, Alexeï Koudrine, apprécié selon « Les Echos » pour sa sagesse budgétaire en dix ans au gouvernement, et qui a rejoint l’opposition.
Bon alors calculons. 2007/2012, première moitié. La crise finirait donc en théorie en décembre 2017. Alexie rejoint Angela qui nous a prédit cinq ans d’apnée. Leur concordance est troublante. On va finir par croire à que la crise est un programme économique… Les banques se frottent les mains, des profits records à venir, ça met la forme. Quant aux autres, sauve qui peut?
Source et suite de l’entretien: Les Echos