La légende Squash: Greg le millionaire

Publié le 19 décembre 2012 par Levestiaire @levestiaire_net

Son meilleur souvenir, c’est la victoire contre l’Angleterre en demi-finale des mondiaux par équipes 2009. Compétition qu’il n’a évidemment pas remporté. En même temps il aurait eu du mal à se souvenir de titres planétaires qu’il a gagnés.

Grégory Gaultier ne pourra pas être jaloux longtemps. Digne héritier de Thierry Lincou, il méritait lui aussi l’intérêt du Vestiaire. Pour devenir numéro un de squash, tout le monde s’en doute, il faut connaître quelqu’un qui en fait, en l’occurrence c’est sa maman. Il faut aussi être surclassé, à 13 ans il bat des adultes. Champion d’Europe junior ça paraît évident, mais il n’est que vice-champion du monde de la même catégorie d’âge et c’est même pas de l’escrime. C’est le tournant de sa carrière, il devra s’imposer sans jamais vraiment gagner.

Lincou pour la route

Depuis, c’est une cinquantaine de finales disputées, une vingtaine de gagnées, une vingtaine de perdues, le champion répond toujours présent. En 2009 c’est la pire année de sa carrière : il devient numéro 1 mondial avec 5 défaites en 7 finales, 5 perdues. Et pourtant le squash ce n’est pas le golf, les ratios négatifs ne rendent pas milliardaires. Même si les golfeurs le deviennent avant. Cette même année notre numéro 1 perd aux mondiaux contre le numéro 5, cerise sur le gâteau c’est un Egyptien, Ashour. Comme s’il avait une raquette et une salle pour s’entraîner. En 2012, Greg est numéro 3, ça ne l’empêche pas de crier qu’il veut le titre mondial. Ca ne l’empêche pas de perdre aux mondiaux contre le numéro 5. Petite fierté : c’est un Egyptien, Ashour. Au total, Greg a évidemment glané 11 médailles internationales dont 6 en Or, toutes aux championnats d’Europe bien-sûr. Petit détail qui fait briller : il a perdu 15 fois en 19 rencontres contre le même mec moins bien classé que lui. Avez-vous deviné que c’est un Egyptien répondant au nom d’Ashour ? Ca claque.

La semaine dernière, les championnats du monde ont évidemment accouché d’une finale égypto-egyptienne. Ca nous rappelle quelque chose.