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Demain à midi aura lieu le tirage au sort des 1/8e de finale de la Ligue des Champions. Un tirage dans lequel on retrouvera le Paris Saint Germain en tête de série et en route vers la quête du titre. Alors quel adversaire pour Paris ? Quelles sont les équipes à éviter ou au contraire à rencontrer ? Les scénarios probables ? Attention, ce qui va suivre peut vous troubler de réalisme.
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.Le plus beau: Real de Madrid
On lie tellement les deux clubs actuellement que les retrouver l’un contre l’autre en février prochain serait une bien belle ironie. Oui Madrid a fini deuxième de son groupe quand Paris a fini en tête. Mais faut-il rappeler la gueule des groupes respectifs ?
Bref, un match retour au Parc des Princes après un 0-0 miraculeux à Bernabeu où Douchez, qui remplace Sirigu blessé, a écoeuré les attaquants adverses. Notamment sur ce pénalty de CR7 stoppé. Le début de ce deuxième match est un rêve éveillé lorsque Zlatan colle un retourné Youtube de 45 mètres dans la lucarne de Casillas. Mais le rêve vire au cauchemar lorsque Menez dribble tout ses collègues de jeu et sert sur un plateau son pote Benzema à cinq minutes de la fin.
Ancelotti sort alors sa botte secrète et fait entrer son prédécesseur Kombouaré sur la pelouse. La suite, c’est un retour vers le futur: à la 90e Douchez met la balle dans la boite et le crâne d’AK s’élève pour boxer la gonfle dans les cages. Comme il y a vingt ans! MAGNIFIQUE!
Paris se qualifie pour les quarts, Perez propose un échange Mourinho-Ancelotti aux qataris qui s’empressent d’accepter. Le Mou remporte donc la C1 en mai avec Paris. Putain d’opportuniste.
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.Le plus à l’extérieur: Celtic GlasgowSur le papier, c’est le tirage parfait. Sur le papier seulement. Parce que jouer le Celtic, c’est jouer deux matches à l’extérieur pour Paris. L’enfer du merveilleux Celtic Park d’abord puis l’invasion des barbares sur le terrain des lynx.
Le 0-0 de l’aller n’est pas un si mauvais résultat que ça, surtout au vu du scénario et ce pénalty arrêté par Douchez. Le retour devrait suffire pense-t-on du côté des spécialistes Canal+/BeIn. Et le début de partie semble tirer dans ce sens avec ce retourné inoui de Zlatan de son camp. Paris la joue tranquille, sûr de sa force. Le Coach en profite pour faire un peu tourner l’effectif en seconde période. Tiéné, Hoarau et Lugano entrent en jeu. Et là, c’est le drame. On joue la 90e minute, Tiéné veut gagner du temps, va jusqu’au poteau de corner puis lance un centre perdu au troisième poteau. On relance vite du côté écossais jusqu’à trouver la crinière longue de Samaras qui tente un incroyable grand pont sur Lugano. Le capitaine uruguayen est mystifié et sa vitesse de course si faible multiplié par la lumière du stade ouvre un trou noir sur la pelouse du Parc qui l’emporte lui et Sakho dans une autre dimension. Le grec se présente donc seul face à Douchez et envoie un parpaing barre-rentrante. L’arbitre siffle le coup de sifflet final directement après. Le cauchemar absolu. Menez, qui n’a pas compris, exulte au micro de Paga « Ce match retour à l’extérieur était difficile, heureusement on a inscrit ce but qui compte double ». Bah ouais, 2000 écossais feront toujours plus de bruit que 40.000 lynx.
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Le plus tactique: Shakthar Donetsk
L’épouvantail. Personne ne veut prendre ces diables de brésilio-ukrainien, véritable outsider de la compétition. Les mecs ont éliminé les champions en titre et n’ont fini qu’un point derrière le champion d’Italie et du trucage (euphémisme), la Juventus. Bref, du costaud.
Pierre Menes paraît quand même sur de son coup: « avec cette équipe, Paris est largement meilleur que Donetsk, ils sont les rois du contre, ils jouent à deux milles à l’heure ». Ouais, mais toi mon gros, t’as pas vu un match des ukrainiens.
Le match à la Dombass Arena est un viol collectif et tactique: défense à 5, latéraux qui montent en phases offensives, jeu à la brésilienne. Paris ne voit pas le jour et repart avec un 3-0 bien senti. La messe est dite. Ou presque.
Pour le retour, Paris met en place une tactique redoutable. Leonardo joue les guides touristiques diplomatiques pour Donetsk et prend les brésiliens sous sa coupe. Forcément, ça finit du côté de Boulogne. Le lendemain, les mecs ne mettent plus un pied devant l’autre et prennent un 5-0 cinglant avec, en point d’orgue, ce retourné de Zlatan de sa surface. Le Shaktkhor rentre au pays la tête basse mais la queue bien haute.
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.Le plus attendu: Milan AC
Le Milan et sa filiale française qui se retrouvent, tout le monde n’attend que ça. Silva, Ibra, Leonardo mais surtout Ancelotti, le PSG actuel a brillé sous la tunique rossonero. Mais aujourd’hui, la donne a changé, Paris part grand favori face à un Milan AC qui n’a plus rien de grand. Quand tu t’en remets à des ciseaux de Mexès, c’est que tu n’as plus rien à perdre.
Les deux rencontres sont tout de même très serrées, Paris ayant l’avantage après son 1-1 bien senti à San Siro, bien aidé par la prestation énorme de Douchez dans les cages et ce pénalty de Pato sauvé. Enfin il faut avouer que le brésilien se blesse sur sa course d’élan et ne peut qu’effleurer le ballon, ce qui a laissé la possibilité à Nico de le récupérer sans trop de problème.
Paris la joue à l’italienne et ferme le jeu. Ancelotti a mis en place un très beau 6-3-1 avec une défense Van der Wiel-Jallet-Silva-Sakho-Alex-Maxwell. La compo type de Ligue 1 quoi. Mais le bus placé devant Douchez va se faire transpercer en fin de match sur une perte de balle de Van der Wiel qui envoie El Shaarawi se présenter seul face à la Douch’. L’ancien rennais n’hésite pas et se sacrifie pour les siens. Rouge + péno + 3 changements = gardien improvisé. Sakho enfile donc la panoplie de Douchez et voit se présenter face à lui « le pharaon ». Mais lors de la prise d’élan, c’est la stupeur! Pastore s’avance vers le ballon qu’il envoie pleine lulu. L’argentin fête son but, soulève son maillot sous lequel apparait un « I <3 Milano ». Milan se qualifie pour les quarts de finale et entérine le transfert d’El Flaco pour l’été prochain.
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