Outil de buzz et vecteur d’image, Internet est un véritable catalyseur de viralité pour ceux qui souhaitent se faire connaître et devenir (plus) célèbre. Mais qu’en est-il lorsque l’on souhaite l’effet inverse, à savoir : se faire oublier ?
Les choses deviennent alors nettement plus compliquées. En effet, la suppression de ses données privées (photos, textes, vidéos) ne suffit pas toujours à effacer durablement ses traces. D’autant que la législation en matière de cyberprotection diffère d’un pays à l’autre.
Le web 2.0, davantage publicitaire que communautaire ?
Il ne faut pas se leurrer : à partir du moment où vous fournissez des renseignements relevant du domaine privé à un site, celui-ci a la main mise sur ces informations. Du moins jusqu’à ce que vous supprimiez votre compte ou que vous cessiez d’utiliser les services souscrits. Pour autant, si les fichiers ou les profils d’utilisateurs semblent bel et bien avoir disparu, est-ce vraiment le cas ?
Certains réseaux sociaux ne se cachent pas de stocker les documents de leurs usagers sur leur serveurs. La preuve en est que lorsqu’un usager souhaite se réinscrire, il lui suffit de saisir ses anciens identifiants… De surcroît, il est toujours possible de recevoir des offres commerciales ou du spam sur sa boîte mail en provenance de sites partenaires.