Comment prendre les gens pour des cons ? C'est simple ! Pour Simon Casas, la corrida est un produit de première nécessité

Gonflé à l'hélium le père Casas ! Il ose tout, espérant que personne ne la ramènera et que ça passera tranquille. En résumé, il a voulu baiser le fisc, truander avec la loi et se faire du blé sur le dos du bien commun.
Simon Casas, c'est un des tauliers de la toromafia nimoîse, c'est un organisateur de corridas. Au cours de l'année 2011, il ne s'est pas fait chier : il a appliqué, unilatéralement, comme un grand, la TVA réduite de 5,5%  sur ses spectacles immondes au lieu du taux de 19,6%.
On ne peut pas dire que la TVA réduite (qui porte sur les produits de première nécessité et la billetterie des spectacles vivants : théâtre, théâtre de chansonniers, cirque, concert et spectacle de variétés) qu'il a appliquée au mépris des dispositions du code fiscal lui a rapporté davantage de public. Ramenées sur un total de 18 spectacles, 122000 entrées payantes, c'est maigrichon. Les sadiques ne se sont pas pressés au portillon...
Mais sur plainte du CRAC, de la Fondation Brigitte Bardot et de l'Alliance Anti Corrida, le fraudeur à la TVA s'est fait gauler par les services de Bercy et devra rembourser 764000 €.
Le ministère de la culture a bien précisé, quant à lui, que la tauromachie "ne reposait pas sur une prestation d’artistes concourant à l’ouverture de l’esprit".
Rappelons à S.Casas le fraudeur que le taux de 19,6%  sera remplacé, à partir du 1er janvier 2014, par un taux à 20%. Qu'il veille à bien appliquer le taux juste à ses séances de torture.