Le sens unique de la discorde !

Actu : un an après avoir décidé la mise en sens unique d’une partie de la rue François Chénieux, l’agglomération de Limoges a décidé de maintenir l’interdiction de circuler du Rectorat à la Place Denis Dussoubs après plusieurs mois d’essai. Du côté de la mairie on fait valoir les économies de temps et d’argent gagnées sur la ligne de bus n° 1, du côté des commerçants on colère contre l’argent qui n’est plus gagné ! Certains dénoncent l’absence de concertation, d’autres la présence de la Police place Denis Dussoubs pour verbaliser les réfractaires et les distraits… Difficile pourtant de ne pas voir les nombreux panneaux de sens interdit !

On attend désormais les projets de revalorisation de la rue promis en contre-partie de cette mise en sens unique…

Pas de footing nudiste en prévision pour les commerçants de la rue François Chénieux, ouf !

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Les automobilistes limougeauds n’aiment pas beaucoup les bouchons, la STCL veut faire l’économie d’un bus et les commerçants aiment que les automobilistes bloqués dans les bouchons regardent leur vitrine… Dans ces conditions, difficile de faire plaisir à tout le monde ! La mairie a ainsi proposé de rendre la rue François Chénieux en sens unique du rectorat à la place Denis Dussoubs. Seuls les bus pourraient continuer à circuler dans les deux sens et assurer un service plus rapide.  Malgré une réunion d’information (concertation ?) ce lundi, les commerçants de la rue n’ont pas tardé à montrer leur colère dans le bureau de l’adjoint au maire chargé du déplacement urbain, Stéphane Destruhaut et à obtenir le report de la période d’essai… après les soldes, par crainte de désertification de la rue. De nouvelles négociations auront lieu fin janvier alors que les commerçants envisagent d’organiser une manifestation place Denis Dussoubs jeudi prochain.
Des questions se posent tout de même quant à la vitalité de cette rue François Chénieux malgré la présence de centaines de salariés du Rectorat et du Conseil général. L’offre commerciale est elle compatible ? Les commerçants ont-ils besoin que les voitures soient bloquées devant leur vitrine pour maintenir une activité ? La mairie fait-elle tous les efforts nécessaires pour permettre à cette rue de retrouver son dynamisme d’antan (les commerçants déplorent l’absence de décorations de noël par exemple) ?