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Résumé de l’article Les protestants français dans l’entourage du général de Gaulle (Bulletin de la Société de l’histoire du protestantisme français) :
L’importance des protestants français dans l’entourage du général de Gaulle durant la Seconde Guerre mondiale est précisée à travers l’historiographie récente et des archives inédites, notamment celles du cabinet du général de Gaulle. 5% des membres des Forces Françaises Libres (F.F.L.) sont protestants et 2.5% des Compagnons de la Libération, pour une minorité évaluée à 1.8% des Français ; ces ralliés à la cause de la France Libre appartiennent plutôt à la haute société protestante, surtout parisienne. Le parcours de vingt personnalités protestantes auprès du général de Gaulle, à Londres et à Alger surtout, démontre toute la diversité des attitudes envers le chef de la France Libre : les inconditionnels, les déçus, les ralliés et les antigaullistes.
Pour d’autres informations sur les calvinistes dans les F.F.L. et la Résistance, voir la deuxième partie de cet article :
Le protestantisme français peut-il mourir ? Jamais ! [Le Monarchomaque]
Pour mettre les choses en perspective (et mesurer le degré d’orthodoxie de ces protestants situés entre la Réformation et la Postmodernité), je propose cette allocution prononcée par l’économiste Charles Rives (1874-1955, fiche sur l’ASMP, œuvres sur Mises Institute) à l’Assemblée du Désert de 1945 dans le hameau du Mas Soubeyran (Gard, Languedoc) :
« Les vivants n’ont pas démérité des morts » [Réforme]
Le général de Gaulle passant en revue une unité des F.F.L.
Classé dans:Histoire de France