Il s’agit de… la casquette !
D’où vient-elle ?
On a vu, et revu la déferlante sneakers dans les rues, des rééditions des vintage « Air Max », Vans, de la razzia sur les « Stan Smith » lors de l’annonce de la fin de production jusqu’aux nouvelles « running » : nous avions tous investi dans une paire ! Loin de nous, pourtant, l’envie subite d’un jogging, mais plutôt pour une question de « style » et accessoirement d’un confort tout terrain.
C’est la nouvelle génération et son fameux SWAG qui a redonné un coup de jeune au look street avec notamment la pratique de sports de glisse : le skate en tête de file mais aussi le vélo, fixie et autre « surf urbain ».
La casquette semble donc être la suite logique à l’accessoirisation de la tenue du bon « downtown native ». Fini le it-bag ou les it-shoes ; le hype se porte désormais sur la tête.
Qui est-elle ?
La caquette n.f. : couvre-chef de tissu, cuir ou matière synthétique, pourvu d’une visière, à la mode depuis le début du xixe siècle. La visière permet d’être moins ébloui et signe ainsi le confort typique du sportswear (tennisman, cyclistes).
(Re) lançées par Opening Ceremony pour Kenzo, et Givenchy casquettes et visières font un véritable carton commercial depuis cette rentrée.
La nouveauté c’est qu’elle n’est plus seulement siglée, mais plutôt imprimée : moins de bling pour plus de sophistication. La casquette s’inscrit donc dans une démarche « mode » : vers une hybridation du style sportswear chic et du milieu plus underground du hip hop (typiquement comme le sweatshirt).
C’est, pour nous LA petite touche de couleurs sur des tenues parisiennes jusqu’ici très monochromes et qui manquaient d’un brin d’audace… Et si c’était ça le SWAG ?
Autour de la presque trop traditionnelle marque « Supreme » on trouve de sublimes pépites dont I love ugly ou Only NY jusqu’à notre préférée Moupia.