En France, 1 enseignant sur 10 serait au bord de l’épuisement dès sa première année de travail, selon une équipe des universités de Bordeaux-2, de Franche-Comté et l’IUFM d’Aquitaine. Pas besoin de lire l’étude pour saisir à quel point l’enseignement public, outrancièrement étatisé, ne répond plus à ses missions. Parce que ce n’est pas une mission, c’est une éducation…
Crédits : Vivien Hoch
Les causes principales
- Une surcharge de travail importante. Les profs sont de moins en moins nombreux et par conséquent, ceux qu’il reste se retrouvent avec une plus grosse quantité sur les bras. Le ministère de l’Éducation nationale a beau activement rechercher des enseignants, c’est un métier qui ne fait malheureusement plus vraiment rêver.
- Un manque de discipline de la part des élèves. Les profs ont de plus en plus de mal à se faire respecter et écouter.
- Un manque d’accompagnement à leur entrée dans le job. Les enseignants sont livrés à eux-mêmes dès leur sortie d’école et ne bénéficient pas d’un soutien de la part de l’administration lorsqu’ils comment à travailler.
- Des violences et tensions. Cette cause reste la plus problématique. Dans certains collèges, les profs ont même peur d’aller enseigner. Le Parisien a recueilli les témoignages de deux professeurs de banlieue parisienne. « La violence est maintenant présente tous les jours sous une forme ou une autre », témoigne l’un d’eux. Que ce soit des petites agressions verbales ou physiques, une réelle tension existe entre les élèves et le corps enseignant.
Attention aux faux-remèdes idéologiques
Espérons que le ministre de l’Éducation nationale Vincent Peillon ne mette pas en avant ses vieilles marottes totalitaires : morale laïque (= former des électeurs socialites), enseignement du Gender, raidissement de la carte scolaire (= diversité obligatoire, médiocrité généralisée) ou encore destruction de l’enseignement privé.
Soyons donc méfiants.