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Chronique Shadow Dancer

Publié le 17 décembre 2012 par Lemediateaseur @Lemediateaseur

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Colette (Andréa Riseborough), jeune veuve, est une républicaine vivant à Belfast, avec son fils, sa mère et ses frères, de fervents activistes de l’IRA.

Suite à un attentat avorté au coeur de Londres, elle se fait arrêter par le MI5. L’agent secret Mac (Clive Owen), lui offre le choix : passer 25 ans en prison et perdre ce qu’elle a de plus cher, son fils, ou espionner sa propre famille.  Elle décide de faire confiance à Mac et retourne parmi les siens.

Voici le point de départ du film Shadow Dancer, adapté du roman, du même nom, de Tom Bradby qui sortira sur nos écrans le 6 février 2013 et que nous avons vu pour vous.

Reporter de guerre en Irlande du Nord, durant les années 90, Tom Bradby a axé son roman sur le quotidien que vivaient les habitants de Belfast à cette époque. Loin des aspects historico-politiques, qui reste la toile de fond de l’œuvre, c’est un véritable drame familiale qui nous est dépeint, doublé d’un thriller nous tenant du début à la fin.

Plus qu’un film, on peut souligner le travail de documentaire, rien n’est laissé au hasard. Fini la figure fantasmée de l’espion à gadget, ici Mac travaille plus avec son téléphone et son ordinateur qu’avec son Walther PPK.

La distribution a suivi cette ligne, les personnages sont justes, rien de glamour, l’exactitude est constamment recherchée.

Andréa Riseborough est fascinante tant dans sa force, sa détermination à aller au bout de ses missions, que dans sa fragilité.

Clive Owen et Gillian Anderson, sont tout les deux surprenants; l’un parce qu’on avait plus l’habitude de le voir dans ce genre de production, et l’autre parce qu’attachée au personnage de Scully, on avait fini par ne la voir que là, sort largement son épingle du jeu en interprétant l’agent Kate Fletcher aux méthodes peu scrupuleuses.

Que ce soit sur le scénario, dans la distribution ou la mise en scène, le film suit sa ligne en relatant avec précision ces heures sombres de l’histoire de l’Irlande. Un tableau certes dramatique, mais d’une justesse admirable et qui saura toucher un large public.


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