Un soldat peut- il traverser la guerre sans que cela ne produise chez lui des troubles psychologiques ? C’est la question que nous allons nous poser aujourd’hui.
Après plusieurs mois passés en Afghanistan, ou sur des zones de conflits, les militaires sont parfois hantés par des cauchemars, avec des difficultés pour travailler ou se réinsérer, pour certains, cela peut aller jusqu’à à un syndrome de stress post-traumatique. Cette forme de trouble anxieux fait suite à un événement particulièrement traumatisant : attentats, bombardements, accidents graves, catastrophes ou encore violences physiques.
Au début du mois de décembre, le service de santé des armées a organisé son 1er séminaire sur ce sujet.
Quels sont les principaux symptômes ? Comment aider ces soldats à surmonter ce traumatisme ? Quels sont les traitements et les thérapies ? Quelles sont les moyens de prévention mis en place par l’armée ?
Invités de Claire HEDON (RFI) :
• Pr Patrick Clervoy, Psychiatre à l’Hôpital d’instruction des armées Saint-Anne à Toulon. Professeur de médecine à l’Ecole du Val-de Grâce, titulaire de la chaire de psychiatrie et de psychologie médicale appliquée aux armées. Il vient de publier "Dix semaines à Kaboul, Chroniques d’un médecin militaire", aux éditions Steinkis.
• Pr Jean Philippe Rondier, Psychiatre à l’Hôpital d'instruction des armées Percy, membre de l’association de langue française du stress et du traumatisme
• Sergent Yohann Douady, il vient de publier "D'une guerre à l'autre : de la Cote d’Ivoire à l’Afghanistan avec le 2ème RIMa" aux éditions Nimrod.
• Adjudant chef Jean-Luc Sinik, conseiller facteur humain.
Crédit photo : Armée de Terre / ECPAD