Comment s’assurer qu’il s’agit bien de « je » ?
Tout simplement en posant la question : suis-je « je » ? C’est alors que, profitant de la confusion générale qu’entraine la traque du jeu, la réponse se dessine avec une simplicité provocante : oui. Oui, quoiqu’il en soit, je suis toujours ce « je » insaisissable et indéfinissable. « Je » est aussi fluide et muable que permanent et inaliénable.
« Il n’y a pas de cadavre du réel, et pour cause : le réel n’est pas mort, il a disparu. » J. Baudrillard (2000) Cool Memories IV. 1995-2000, Paris: Galilée.