La conférence internationale sur la sûreté nucléaire s’est déroulée ce week-end au Japon, dans la préfecture de Fukushima.
La France était représentée par la ministre de l’Ecologie et du développement durable, Delphine Batho. Elle a détaillé les propositions de la France.
Il faut, selon elle, renfoncer la transparence au plan international, à l’image de ce que fait la France. « La France rendra public aujourd’hui sur le site Internet de mon ministère le tableau de suivi des actions menées pour appliquer le plan d’action de l’AIEA » a annoncé Delphine Batho.
La France veut également renforcer la collaboration internationale sur les questions de la sûreté nucléaire, en constituant un groupe de pays qui rendraient obligatoire les revues par les pairs. « La revue par les pairs nous permet de comparer nos pratiques avec l’expérience cumulée des autres pays et d’en bénéficier ».
Delphine Batho a également souhaité la création d’une force d’action rapide à l’échelle internationale en cas de crise nucléaire qui s’inspirerait de la Force d’action rapide nucléaire (Farn) qui entrera en fonction en France en 2014.
Ce week-end était également marqué par les élections législatives japonaises. Un scrutin marqué par la victoire d’un parti pro-nucléaire, les conservateurs du Parti libéral-démocrate (PLD). Ce parti qui veut relancer l’économie japonaise est favorable au redémarrage des réacteurs arrêtés depuis la catastrophe de Fukushima. Des redémarrages qui devraient intervenir au cas par cas, si les conditions de sûreté le permettent.