Le souvenir d'un repas copieux peut induire la sensation de satiété, c'est ce que suggère cette étude de l'Université de Bristol, publiée dans l'édition du 5 décembre de la revue PLoS ONE. En synthèse, c'est la quantité d'aliments consommés perçue et non réelle qui conduit la sensation de faim ou de satiété, grâce à un processus de mémoire récente dans une région précise du cerveau, l'hippocampe.
Les auteurs rappellent les preuves psychologiques et neurobiologiques existantes impliquant déjà des processus de la mémoire dépendants de l'hippocampe intervenant dans le contrôle de la faim/satiété et de la prise alimentaire. A titre d'exemple, l'hyperphagie est associée à une amnésie. Cependant, ils montrent ici que la mémoire récente joue aussi un rôle important.
La faim associée au volume alimentaire perçu et non réel : Ainsi, les participants qui pensaient qu'ils avaient consommé 500 ml déclarent avoir beaucoup moins faim, 3 heures après et restent convaincus du caractère suffisant du repas. Si l'effet « mémoire » est probablement marginal, il pourrait être exploité pour réduire l'apport énergétique chez les humains, écrivent les auteurs.
Source: PLoS ONE 7(12): e50707. doi:10.1371/journal.pone.0050707 December 5, 2012 Episodic Memory and Appetite Regulation in Humans
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Obésité de l'enfant (1/6)Troubles du comportement alimentaire