"Treize personnes ne seront pas libérées à la faveur de ce décret royal. Nous cherchons à obtenir de la part des autorités l'assurance qu'elles ne maintiennent pas ces individus en détention pour les punir d'avoir participé à des protestations légitimes, mais également que ceux-ci ne subissent pas de mauvais traitements et qu'ils bénéficieront d'un procès équitable, conforme aux normes internationales."
Amnesty International a aussi demandé l'ouverture d'enquêtes approfondies et indépendantes dans les meilleurs délais sur des allégations selon lesquelles les détenus ont reçu des coups, se sont vu refuser des soins médicaux et ont été privés de contacts avec leurs avocats et leur famille.
"Les autorités jordaniennes doivent par ailleurs cesser de poursuivre des personnes devant la Cour de sûreté de l'État, qui est présidée par des magistrats appartenant pour la plupart aux forces armées et dont les procédures ne sont pas conformes aux normes internationales d'équité en la matière." Amnesty International estime que la décision du roi de Jordanie de remettre en liberté 11...