Détrompez-vous, Svetla Dimitrova et Maria Mutola auraient pu concourir si elles avaient été françaises. Voici les 5 meilleures athlètes femmes tricolores de ces vingt dernières années.
5. Muriel Hurtis
Elle n’aurait pas dû intégrer le classement mais c’était elle ou Patricia Girard. Du coup, avec un simple titre individuel de championne du monde non validé par le KGB ou la justice américaine, des temps bien inférieurs à ceux de Perec, et un niveau jamais retrouvé, on ne peut lui offrir que la cinquième place.
4. Monique Ewanje Epée
Elle n’a pas les titres relais de ses collègues, mais les titres mondiaux individuels c’est pas si courant. Elle a obtenu le sien à Tokyo comme Pérec. En plus elle est aussi championne d’Europe et toujours recorwoman de France. Le KGB et Bob Kersee aimeraient pouvoir valider tout ça.
3. Christine Arron
Championne d’Europe en 98, championne du monde en 97, toujours recordwoman du monde. Qui aurait pu lui voler sa place ? Son mental, Jones, Thanou, Miller, Griffith-Joyner ? Pas cette fois. Et tout ça a déjà été validé.
2. Eunice Barber
Or et Argent mondiaux validés, sa santé mentale sur tout le reste de sa carrière n’entre pas dans nos calculs.
1. Marie Josée Perec
Le scoop est énorme, autant que sa carrière. La plus rapide de tous les temps sur 400, tous les titres remportés, voire toutes les finales. La Stasi et le KGB aimeraient pouvoir valider tout ça. Si sa santé mentale lui avait permis de courir en 2000 elle aurait encore gagné. Et pourtant Cathy Freeman a quasiment égalé en finale le temps de Perec en demie à Atlanta. Mais ça ne veut sans doute rien dire.