dimanche 16 décembre : A PROPOS DE FLORANGE

Publié le 16 décembre 2012 par Lnyoyo

D’après le très médiatique syndicaliste Edouard Martin (CFDT) Gandrange fut le cauchemar de Sarkozy. Florange sera t-il celui de Hollande ? Bien qu’installé à quelques kilomètres des fourneaux florangeois dans la vallée de la Fensch, je n’ai pas d’aliénation avec la sidérurgie, ni locale, ni ailleurs ! En effet, je n’ai pas cette culture minière dans mes veines. Peut-être me l’a t-on reproché lorsque j’étais candidat aux cantonales en mars 2011 dans cette région ! De la situation d’ArcelorMittal, je n’ai que des échos, lus et entendus. Il paraît que l’alerte de la fermeture date de 20 ans. Il paraît que la consommation d’acier mondial est en baisse. Il paraît que la concurrence est vive. Il paraît que c’est la crise ! Bref, il paraît que rien ne présage un avenir meilleur dans ce secteur… Ah si ! Il y a Ulcos : une façon écologique de produire de l’acier ! Le process serait financé partiellement par des fonds européens. Lu et entendu, donc : Ulcos serait le garant du maintien de l’industrie sidérurgique en Moselle. On ne peut que s’en réjouir.

En pleine campagne, le candidat socialiste laissait croire que le président d’alors laissait tomber les salariés d’ArcelorMittal de Florange en ne tenant pas un discours de fermeté vis-à-vis de l’industriel indien. Nommé ministre au redressement productif, Montebourg a tenu des mots sévères mais très appréciés des syndicats (« Nous ne voulons plus de Mittal en France ») avant d’annoncer l’arrivée d’un mystérieux repreneur à 400 millions d’euros, ou au pire… une nationalisation de la sidérurgie ! Aujourd’hui, ou en est-on sur ce dossier ? Le premier ministre a obtenu le maintien de l’activité sidérurgique à Florange et des investissements de la part du groupe indien, évitant ainsi une hémorragie sociale dans le bassin. Il y avait un plan A et un plan B, le gouvernement a opté pour un plan C ! Je savoure la décision finale réfutant la thèse de la nationalisation. Si on devait nationaliser tout qui va mal en France, c’est la France qui irait mal !