Ryan Gander, A sheet of paper on which I was about to draw, slipped
from the table and fell to the floor, 2008. Installation. © Ryan Gander
Si vous voulez connaître l’œuvre de Ryan Gander, ne comptez pas sur Esperluette, l’exposition personnelle en cours en ce moment, et jusqu’au 7 janvier 2013, au Palais de Tokyo.
Peut être est-ce à cause de la foison d’œuvres dans un espace difficile à maîtriser ou de leur mélange avec celles d’autres expositions, mais la lecture du travail de ce jeune artiste anglais y est très difficile.
Ryan Gander, A sheet of paper on which I was about to draw, slipped
from the table and fell to the floor, 2008. Installation. © Ryan Gander
L'œuvre de Ryan Gander peut être définie (et nous savons très bien que l’art contemporain est friand de définitions !) de « conceptuelle » : l'artiste privilégie l’idée qui se cache derrière l’œuvre et qui lui donne vie. C’est pourquoi, quand on s’approche de l’un de ses travaux, on sent la nécessité de découvrir ce qu’il y a au-delà de leur surface parfaite et lisse et on se confie souvent à des textes d'accompagnement. Le visuel que je vous propose ici montre une installation dont je vous avais déjà parlé il y a quelques années, dans cette dernière une salle d’exposition est parsemée de boules en verre transparentes. Dans ces boules, des feuilles en papier sont dessinées à l'aide d'un laser symbolisant les feuilles tombées au sol de l'atelier de l'artiste pendant qu'il y dessinait dessus. Le long titre de l'œuvre nous donne la clé de lecture de cette installation : il s'agit d'un événement aléatoire qui s'est produit dans l'atelier de l'artiste et qui concrétise, de par l'évocation du mouvement des feuilles en papier (le glissement) et la forme de boules, le meme mouvement des idées qui naissent dans la tete de l'artiste et tombent au sol une fois concrétisées. C'est un processus très abstrait, conceptuel, que l'artiste ici nous montre sous forme d'une installation de grande élégance.
Ryan Gander est né à Chester, en Angleterre, en 1976. Son exposition Esperluette au Palais de Tokyo se termine le 7 janvier 2013.
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _Les fêtes de fin d'année sont l'occasion de faire la fête, de se retrouver en famille ou de se pelotonner chez soi et dans certains cas de faire des réserves pour hiberner pendant l'hiver ! Pour se faire : marrons, pain d'épices et vin chaud au menu mais aussi chocolats. En ce mois de décembre, lifeproof s'ouvre et invite d'autres auteurs pour vous faire découvrir un artiste tous les jours : bonnes gourmandises à tous !
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