Après la lecture du livre de Renaud Camus, le Grand Remplacement, voilà que je tombe sur cet entretien de Xavier Lemoine, Député de Seine Saint Denis avec Valeurs Actuelles (no 3968), dont je tire un extrait.
N’est-il pas temps, pour le bien de tous, de regarder le réel !
VA : Vous avez adressé à la cour des comptes un long courrier dans lequel vous ne lui ménage pas vos critiques, au moins sur un point, l’immigration, qui a disparu de ses écrans radars
XL : Envisager la politique de la ville sans prendre en compte l’ampleur et la nature des phénomènes migratoires qui l’affectent c’est se condamner à ne pas pouvoir ni penser ni résoudre les défis qui nous attendent.
VA : Comment expliquez-vous cet oubli ?
Je crains qu’il n’y ait sur le sujet une chape idéologique. Mais je ne veux pas rajouter de l’idéologie à l’idéologie, seulement m’en tenir aux faits. La responsabilité du politique est de deux ordres : d’abord être actif dans le traitement des conséquences ; ensuite remonter aux causes. Sans cela, il n’y a pas d’action politique possible.
Quelle est la source du problème ? L’ampleur, sans précédent, des flux migratoires : 200 000 personnes, chaque année, s’installent durablement en France.
On est sur des bascules migratoires, démographiques, culturelles, inédites dans notre histoire. Ces populations accueillies sont très sûres d’elles-mêmes, de leur culture, de leur histoire, alors que nous sommes frappés à la fois d’apostasie et d’anémie, ce qui nous empêche de poser clairement les règles du jeu.
Les travaux de l’INSEE et de l’ONZUS montre que l’on assiste à une spécialisation des territoires non pas sur des critères socio-économiques mais socio-culturels.
Ce qui a coulé la politique de la ville et, plus largement les politiques d’intégration, c’est l’idéologie du droit à l’indifférence. Tout se vaut, tout s’équivaut.
Valeurs Actuelles : www.valeursactuelles.com
Le Grand Remplacement : cliquez ici