Le hasard a fait que j’ai entendu quelques extraits Des années d’Annie Ernaux, par France Culture.
C’est pourtant une jolie chose que de savoir écrire ce que l’on pense ai-je envie de dire avec Madame de
Sévigné.
Le texte est lu comme une profonde réflexion sur une époque,
et les combats de la condition féminine. Alors que, mais est-ce un problème d’échantillonnage ?,
elle semble essentiellement préoccupée de relations sexuelles. Fut-ce la grande
affaire de sa génération ?
C’est le contraste avec mon père qui m’a frappé. Il avait
perdu son père et trois frères et sœurs de la tuberculose, avait eu un frère
déporté, avait crevé de faim et de froid pendant la guerre, travaillé dur toute
son existence, et pour pas grand chose, et pourtant je ne l’ai jamais entendu
se plaindre. Il était même heureux de la transformation qu’avait connue le
monde de son vivant. Il aimait le progrès.
Le confort matériel aurait-il fait de nous de malheureux égoïstes ?