Extrait de l'étude "Les salariés face aux exigences du travail contemporain" , un sondage ANACT réalisé pour la 4ème semaine pour la qualité de vie au travail.
synthèse complète des résultats
L’étude apporte(...) de nombreuses bonnes nouvelles : les salariés sont majoritairement satisfaits des composantes de leur travail, ils estiment que les changements dans leur travail sont positifs, leur autonomie se développe pour leur plus grande satisfaction et, pour peu que leur organisation mette en place des dispositifs d’accompagnement, ils sont tout disposés à accepter les changements.
Quand on leur demande de choisir, les salariés citent classiquement le niveau de rémunération, l’intérêt du poste occupé (avec pour chacun 28% des citations) et, en léger retrait, les conditions de travail (25%) comme les composantes les plus importantes de leur emploi.
Le climat social rencontre un jugement à peine plus nuancé (70%) au global, mais ce satisfecit cache d’importantes disparités entre organisations. Si le climat paraît quasi idyllique dans les TPE (82% d’opinions positives), dans les grandes et moyennes ce sont à peine plus de la moitié des salariés qui le trouvent satisfaisant.
Parmi les points de moindre satisfaction, on retrouve la question de la reconnaissance, pointée par 37% des salariés. Cette question est différemment appréciée par la population des cadres (33%), des professions intermédiaires (42%) (position sociale moins établie) et celle des ouvriers (41%).
De même, dans le bas du tableau, 40% des salariés se voient peu de perspectives d’évolution, chiffre de surcroît en baisse sensible par rapport au sondage de 2006 (38%). Ces derniers points sont d’autant plus importants que ces deux thèmes ressortent souvent comme les plus corrélés à la satisfaction globale dans les diverses enquêtes TNS SOFRES menées au sein des entreprises.
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