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103 – la big folie des partisans du big bang

Publié le 15 décembre 2012 par Jeanjacques

UN EXTRAIT D’UN TEXTE DE CHRISTIAN MAGNAN

On pourrait croire qu'il est impossible de compter les atomes de l'Univers et pourtant la science est capable d'en estimer le nombre. Elle aboutit à l'un des plus grands nombres qu'elle puisse concevoir.

Christian Magnan
Collège de France, Paris
Université de Montpellier II

1- Amusons-nous à compter le nombre d'atomes de l'Univers !

La matière de l'Univers est principalement composée d'atomes d'hydrogène, dont la masse est concentrée, on le sait, dans le proton qui en constitue le noyau. Cette matière est contenue dans des étoiles. Combien une étoile contient-elle d'atomes ? Combien notre Univers contient-il d'étoiles ?

Notre Soleil est une étoile moyenne. Elle a une masse de 2×1033 grammes.

Par ailleurs un gramme de matière contient 0,5×1024 atomes : en effet, la masse d'un proton est voisine de 1,7×10-24 gramme.

Le nombre d'atomes dans une étoile est obtenu en multipliant les deux nombres précédents, ce qui donne 1057 (pour multiplier des puissances de 10 entre elles, on ajoute les exposants : 33+24=57).

Une étoile contient donc en gros 1057 atomes. Reste à compter les étoiles...

Notre propre Galaxie, la Voie Lactée, contient environ 100 milliards d'étoiles, c'est-à-dire 1011. Notons précieusement que cette estimation ne peut pas être violemment fausse car on dispose de plusieurs moyens pour estimer la masse d'un objet, la méthode principale consistant à mesurer la vitesse d'un corps gravitant autour et à appliquer la loi de la gravitation universelle de Newton.

Par conséquent notre Galaxie compte 1011 fois 1057 atomes, soit 1068 atomes (57+11=68).

Notre Galaxie est une galaxie moyenne, ni trop grosse ni trop maigre. Nous la prenons donc comme une galaxie-type. Les galaxies autres que la nôtre, on les compte ! La partie visible de notre Univers en contiendrait peut-être un millier de milliards, soit 1012. Nous aboutissons à un nombre total d'atomes de 1012 fois 1068, soit 1080.

En chiffres « ronds », notre Univers contiendrait donc 1080 atomes dans sa partie accessible à nos yeux.

2- Notre Univers est en expansion au taux d'environ 1% en 150 millions d'années (le 150 est une moyenne entre 100 et 200 millions d'années, assez arbitrairement choisie pour continuer à illustrer numériquement l'histoire de notre monde). Faisons alors un rapide calcul. Le taux indiqué signifie qu'il y a 150 millions d'années l'échelle de distance de cet Univers était 1% plus petite. Il y a 1,5 milliards d'années (10 fois plus tôt), ses dimensions étaient réduites de 10%. À ce rythme, supposé constant (cette hypothèse, bien que fausse, n'affecte pas l'ordre de grandeur des nombres qui suivent), cela implique qu'il y a 15 milliards d'années l'Univers était réduit de 100%, c'est-à-dire réduit... à un point. Nous expliquons ailleurs la signification profonde de cette singularité, qui pose un problème puisque le zéro ne correspond à aucun concept physique. Contentons-nous ici de ce résultat proprement stupéfiant : notre Univers existait bien il y a 10 ou 20 milliards d'années mais sous une forme hyper-condensée. Il entamait alors une prodigieuse phase d'expansion, ce que l'anglais nomme « Big-Bang », la grande explosion primordiale.

Il ne faut pas prendre le terme d'explosion dans un sens littéral, en pensant notamment à une explosion soudaine « quelque part » ou dans quelque chose car (faut-il le redire ?) l'Univers n'est pas (et n'était pas) immergé dans « quelque chose ». C'est l'espace lui-même, tout l'espace, qui apparaît d'un coup en voyant augmenter ses dimensions internes. Selon les équations qui le décrivent, le taux d'expansion était dans les tout premiers instants inconcevablement plus grand que le taux actuel, au point que la distance entre deux points voisins augmentait à une « vitesse » supérieure à celle de la lumière.

http://www.lacosmo.com/dixpuissance80.html

COMMENTAIRES

STUPEFIANT en effet ! C’est le premier qualificatif qui nous vient à l’esprit en lisant ce texte de Christian Magnan, scientifique de très haut niveau puisque professeur au collège de France. Que nous dit-il en effet ou plutôt que tente-t-il de nous faire croire ? Que les 10E80 atomes de l’univers étaient concentrés ou réduits à un point ! Que l’espace apparait d’un coup et n’a cessé d’augmenter. Et quelles sont les preuves apportées : les équations qui décrivent le taux d’expansion !

Aucun auteur de science-fiction n’aurait pu imaginer un tel scénario et pourtant il s’agit d’affirmations de la science la plus officielle qui soit. Nous ne sommes d’ailleurs plus dans la science mais dans la croyance ou plutôt dans la foi aux vertus de vérité des équations. Celles-ci se présentent comme la version moderne de la vérité révélée, le nouveau texte sacré et ésotérique des scientifiques. Et en effet, si les équations de l’espace-temps de la relativité aboutissent à ce point originel de densité infini il y a tout lieu de croire que c’est vrai, bien que cela soit physiquement impossible à concevoir. La vérité des équations l’emporte désormais sur le réel physique. Que l’espace surgisse du non espace pour se déployer comme espace, cela est tout aussi inconcevable mais cela n’est rien comprendre aux subtilités des mathématiques lesquelles, par essence, seraient intraduisibles en raison représentative (puisque la nature ne parlerait que ce langage).

On peut se demander : mais de qui se moque-t-on ? Et pendant combien de temps encore va-t-on nous faire avaler une telle couleuvre grosse de 10E80 atomes ? Cette couleuvre du big bang que l’on voit partout répandu dans les livres, les revues et tous les discours des scientifiques les plus titrés. Nous avons peine à imaginer que la science qui s’est érigée CONTRE les révélations improbables de la théologie, se mette à son tour à tenir des discours délirants.


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