Voilà une artiste ô combien impressionnante ! Une performance !
Une heure autobiographique sur scène : Julie, violoncelliste, compositrice et comédienne… et son violoncelle.. Le « mâle » de sa vie ? Un cache-sexe dissimulant sa nudité sur scène ? Un corps à corps violent. Une réflexion sur la condition féminine et le crime du viol. Un interrogatoire sur la violence : « On viole, on scelle » ?
C’est fort.. vraiment fort !
Il faut dire que de l’artiste émergent Force et Détermination, mêlées à des failles écorchées, grattées, presque labourées.
Multiplication des ressentis : Attente, Surprise, Angoisse, Peur, Rire, Tristesse… Tout ces sentiments condensés en une unique représentation d’une heure (elle ne s’est malheureusement produite qu’une seule fois le 29 novembre à Paris au Centre Curial dans le 19ème).
Belle cette Julie dans sa rébellion sauvage… et binaire : entre lucidité d’adulte et pudeur/terreur d’enfant.
Authentique et brutal comme son auteure