Les rares journalistes qui nous approchent sont inquiétés dans leur profession. Le pouvoir et ses laquais serviles en Kabylie ont eu le leur parodie de procès en juillet 2011 et pour eux c’est enfin la délivrance.Ma famille a subi les pires attaques et invectives depuis l’assassinat de Lounès le 25 juin 1998 et sa continue.Aujourd’hui que j’ai la possibilité de m’adresser à mes frères Amazighs et à toute les personnes éprises de justice sans supplier un quelconque média, je ne vais pas me taire, je partagerai la souffrance de ma mère et notre soif de vérité et de justice, dans un pays ou l’injustice et l’infamie règnent en maître des lieux.Messieurs, les assassins et les laquais serviles, vous avez assassiné mon frère, détrompez vous, sa voie continue de réveiller un peuple. Vous avez le langage des armes et de la fourberie, nous portons la vérité et la
loyauté.Vous continuez à vouloir nous intimider, nous avons retiré nos baillons.Vous voulez continuer à nous tromper, nous avons appris à nous méfier.Vous voulez nous corrompre, désormais, nous sommes des enfants probes.
Je suis femme, héritière de la mémoire de mon frère je continuerai à la défendre,Vous croyez que je suis seule, détrompez vous les enfants de Tamazgha sont mes frères.Vous croyez avoir gagner, mais vous courez vers votre perte.Vous êtes les ténèbres, nous sommes la lumière.Vous êtes la mort, nous respirons à la vie.Comme disait Lounès « MA NNAN-IYI-D S ANDA TLEHUD ? A SEN-INIGH NEK D AMAZIGH. Je n’ai pas peur je suis dans le vrai.
Malika MATOUB
Paris le 13 Décembre 2012