Cette jeune designer, découverte au travers de la maison d’édition Petite friture, cache un parcours plutôt atypique. Diplômée de l’Essec et de Science Po Paris, Constance Guisset s’est rendue compte que le management culturel n’était finalement pas sa tasse de thé. En 2007, elle décide de reprendre le chemin des études pour apprendre le design sa véritable passion et suit donc une formation à l’ENSCI-Les Ateliers, l’École nationale supérieure de création industrielle. Dans la même année, elle participe à la Biennale Internationale du Design de Saint-Étienne avec l’exposition collective intitulée “Cohabitations” et reçoit le Grand Prix du design de la Ville de Paris. Un jeune talent du design était né. Sa signature : des formes douces, avec de la rondeur, et un soin tout particulier apporté aux détails et aux finitions. Un univers subtil à découvrir en images…
Les Capes rendent palpable l’idée de la lampe comme présence lumineuse. Entre silhouette animale et costume, les deux formes imbriquées semblent s’envoler élégamment dans l’espace. La matière diffusante rend la présence douce et fantomatique, presque immatérielle et transparente quand la couleur rappelle les contours de l’objet.
/Capes are lamps that celebrate the idea of light as a real presence. Between the bird and the dress it seems to be flying elegantly in the space. The translucid plastic makes the presence soft and ghosted, almost immaterial./
Sol est une chaise à bascule faite de deux feuilles d’aluminium découpées au laser et mises en forme. Son asymétrie accompagnée par un motif de lignes crée une illusion de mouvement et permet d’offrir un une vision différente et dynamique sur chaque face. Son nom est issu de la racine latine du mot « Soleil ». Les motifs de lignes rayonnent dans toutes les directions et semblent tourner en enveloppant l’utilisateur. Il s’agit d’une chaise joyeuse, rebondie et libre dans son asymétrie. Le confort est assuré par le mariage précis des angles entre le dossier et l’assise, puis renforcé par un système de coussins. Edition 2012 Molteni
/Sol is a rocking chair made of lasercut aluminium, bent and lacquered. Its complete assymetry in the shape and in the lines motive creates an illusion of movement and allows to have surprising views from each side. Comfort has been the priority in the chair, as the angles and heights are very natural. This comfort has been reinforced by the use of cushions. The chair can be imagined in its transparency with seat and round cushions in the back. But it exists also with a large cushion in the back whose sewing follows the lines of the chair. The name is Sol, after the latin word for the sun. Rays are shining in all directions and formal vocabulary is about roundness and softness. It is a joyful and shining chair, quite free in its assymetry, like popping out with lightness. Edition 2012 Molteni/
Dessus-Dessous et Dessous-dessus sont deux objets lumineux constitués de pièces de céramique identiques inversées. Les formes convexes ont été coulées en céramique teintée de bleu de Sèvres. Les motifs en dégradé de bleu sont le résultat d’une recherche d’affleurement de la couleur par un faisceau laser. Les pigments contenus dans la matière apparaissent tatoués sur la peau des coupelles, comme si l’ADN chromatique de la céramique teintée était rendu visible sur le derme via la légère brûlure d’une réaction chimique. Le laser est un révélateur ambivalent. Il dévoile la richesse de la matière et sa beauté intrinsèque. Mais il fait aussi surgir l’invisible : les coulures nées de la mise en forme ressurgissent comme des souffles sur les pigments. La convexité guide le motif, la couleur s’estompe avec la pente jusqu’à disparaître lorsque la surface est hors d’atteinte via le flou de l’objectif du laser. La terre pigmentée qui n’est pas embrasée est laissée à sa fadeur naturelle. Edition 2012 Catberro. Céramiste Sandrine Bringard
/Dessus-Dessous and Dessous-dessus are two lamps made of ceramics pieces set upside down. The convex volumes are made of ceramics tainted in Bleu de Sèvres. The shading blue gradations were born from research on color revelation by laser. The pigments in the material are brought to the surface, like tatooed on the skin of the dish. It is as if the chromatic DNA of tainted ceramics were made visible by a light chemical burn. The Laser reveals the ceramics’intriseque beauty but it also makes invisible imperfections emerge. The running out of the liquid ceramics are to be seen, looking like a soft blow on the pigments. Pattern comes with the convexity of the volumes. Colors fade with the slope: they disappear when the laser lens blurs. Edition 2012 Catbird . Ceramist Sandrine Bringard/
Francis est un miroir issu d’expériences chromatiques usant de pigments fuyant sur l’eau dans un dessin circulaire. Palette de maquillage ou vieillissement du miroir ? L’usager se regarde à travers l’oxydation lumineuse évoquant une planète dans une illusion de convexité. Edition 2011 Petite Friture
/Francis is a circular mirror born from chromatic experiences with pigments on water. Make-up palette or ageing signs ? The user contemplates himself through the luminous oxydation that reminds a planet in an illusion of convexity. Edition 2011 Petite Friture/
CAIRN est ensemble de contenants en bois tourné qui se superposent librement grâce à des aimants. A l’endroit ou à l’envers, ils s’assemblent en faisant fi du porte-à-faux pour créer des formes inattendues en référence à l’idée d’une architecture infinie. Les volutes irrégulières rappellent des colonnades de temples Jaïn, bâtiments improbables érigés vers le ciel dont la visite n’est possible qu’après une montée de mille marches. Edition 2011 Petite Friture
/CAIRN is a wooden magnetic boxes ensemble that can be assembled in awkward positions. Edition 2011 Petite Friture/
<p><a href= »FIAT">FIAT">FIAT">FIAT" rel="nofollow">http://vimeo.com/8894115″>FIAT LUX</a> from <a href= »Constance">Constance">Constance">Constance" rel="nofollow">http://vimeo.com/user2840023″>Constance Guisset</a> on <a href= »Vimeo">Vimeo">Vimeo">Vimeo" rel="nofollow">http://vimeo.com »>Vimeo</a>.</p>]FIAT LUX est une lampe dont l’interrupteur lévite quand la lumière est allumée. En position éteinte, l’interrupteur est une sphère autonome, que l’on peut ranger sur la lampe par un système d’aimantation. L’utilisateur, devenu illusionniste, allume la lampe en lui approchant un interrupteur sphérique: la lumière se déclenche.
/FIAT LUX is a lamp whose switch levitates when the light is on. When the light is off, the switch is an autonomous sphere that can be stocked onto the lamp thanks to a magnet system. The user becomes an illusionnist by turning the lamp on, just by approaching the switch./
La lampe Angelin est une lampe en papier protéiforme. A partir d’une structure contenant un néon et de trois rouleaux de papier, l’utilisateur crée sa propre ambiance lumineuse. Les superpositions changent la chaleur de la lumière et laissent apparaître de multiples transparences.
/The Angelin Lamp is a paper lamp that can take multiple shapes. With a metallic structure containing a neon and few rolls of paper, the user creates his own luminous atmosphere. Superpositions of the paper change the light’s warmth and reveal various transparencies./
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www.constanceguisset.com