L’ONR, l’autorité de régulation nucléaire britannique, vient d’annoncer dans un communiqué que le réacteur EPR conçu par les entreprises françaises EDF et Areva, était désormais certifié en Grande-Bretagne.
Cette décision a été prise après 4 ans d’analyse. L’examen du dossier a été prolongé après l’accident nucléaire de Fukushima.
« Le Bureau de régulation nucléaire et l’Agence de l’environnement sont satisfaits car ces réacteurs sont en conformité avec les attentes des régulateurs au niveau de la sureté, de la sécurité, et de l’impact environnemental… Il reste des spécificités propres à chaque site qui doivent être prises en compte avant que nous acceptions la construction d’un site » peut-on lire dans le communiqué de l’ONR.
Le Royaume-Uni est le quatrième pays à certifier l’EPR, après la France, la Finlande et la Chine. L’EPR est le premier réacteur nucléaire de troisième génération à être autorisé dans ce pays.
EDF a proposé de construire deux réacteurs EPR sur le site d’Hinkley Point. L’électricien doit encore s’entendre sur un prix fixe de rachat de l’électricité avant de prendre une décision définitive. Le Royaume-Uni vient en effet de mettre en place une politique incitative (sous la forme d’un prix fixe de rachat quelque que soit l’évolution des prix sur le marché de l’électricité) pour favoriser la construction de centrales électriques émettant peu ou pas de CO2 sur son territoire.
Suite à l’annonce de la certification de l’EPR au Royaume-Uni, le PDG d’Areva Luc Oursel a affirmé que les objectifs du groupe étaient d’obtenir 10 commandes d’EPR d’ici 2016.