Marie-Arlette Carlotti: «on refuse que 14% de notre population soit aujourd'hui en grande précarité»

Publié le 14 décembre 2012 par Letombe

Marie-Arlette Carlotti était l'invitée de la Matinale de Canal Plus jeudi 13 décembre. La ministre déléguée en charge des personnes handicapées et de la lutte contre l'exclusion a détaillé le financement du plan de lutte contre la pauvreté annoncé par Jean-Marc Ayrault.

Plan de lutte contre la pauvreté: un financement sur le quinquennat

Marie-Arlette Carlotti a débuté l'entretien en expliquant le financement du plan de lutte contre la pauvreté: d'une part les mesures seront lissées sur l'ensemble du quinquennat, d'autre part des choix politiques seront faits quant aux économies de l'Etat. La ministre a par ailleurs rappelé que les mesures s'appliqueront progressivement certaines en 2013, d'autres fin 2014, et donc que les budgets seront adaptés en conséquence. Et d'insister sur l'orientation politique du gouvernement et l'urgence de la situation:

Il faut faire plus aujourd'hui en matière de solidarité, en matière de lutte contre le chômage. L'ensemble de notre gouvernement est orienté vers cela.

L'action du gouvernement: une spécificité française cohérente

Marie-Arlette Carlotti a également souligné la spécificité et la cohérence de l'action gouvernementale française:

Nous sommes le seul gouvernement en Europe qui au moment où justement la crise est profonde [...] protège sa cohésion sociale, protège ses mesures sociales, voire qui en fait plus, c'est-à-dire qui refuse la précarité. [...] On refuse que 14% de notre population soit aujourd'hui en grande précarité.

Et d'insister:

Le plan de compétitivité, de croissance et d'emploi, plus le Pacte de solidarité, plus les emplois dirigés vers les jeunes, plus le fait qu'on accompagne les plans sociaux, qu'on évite des licenciements, c'est un plan cohérent du gouvernement, c'est une vraie politique pour l'emploi.

Le registre des crédits aux particuliers pour faire reculer le surendettement

La ministre s'est spécialement intéressée au chantier de la mise en place du registre des crédits aux particuliers:

Je n'ai pas de doute: je pense que c'est une volonté de faire reculer le surendettement. [...] Il faut aussi responsabiliser les banques, mais il ne faut pas couper le crédit. Ça, c'est permettre aux jeunes aussi en particulier d'avoir accès à la consommation.

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