L’OBSERVATION ET L’ARTICLE
Film fabriqué à partir d'une série d'images radio VLA de la «microquasar" GRS 1915 +105 prises à longueur d'onde de 3,5 cm, montrant l'éjection rapide des jets sur l'espace d'un mois (27 mars to Avril 30, 1994).
Les chercheurs qui utilisent ont découvert qu'un petit objet très puissant dans notre voisinage cosmique propre en expulsant de la matière presque à la vitesse de la lumière - un exploit connu pour être exécutés que par des noyaux massifs de galaxies entières.
Cet objet stellaire éjecte une masse égale au tiers de celle de la lune avec la puissance de 100 millions de soleils. Ces éjections puissantes sont bien connues dans les galaxies lointaines et des quasars, des millions et des milliards d'années-lumière de distance, L'objet est aussi beaucoup plus petit et moins massif que le noyau d'une galaxie, de sorte que les scientifiques étaient très surpris de le trouver capable d'accélérer la matière à de telles vitesses.
Les chercheurs pensent que l'objet est probablement un système de double étoile dont une étoile à neutrons extrêmement dense ou un trou noir. GRS 1915+105 est une binaire X à faible masse, c'est-à-dire que son étoile compagnon est une étoile de la séquence principale de faible masse, dont le typespectral est K/M III. Elle forme avec elle une orbite relativement grande, de période orbitale d'environ 33,5 jours. La masse du trou noir est évaluée à 14±4 masses solaires par l'intermédiaire de l'analyse du spectre de son étoile compagnon, dont la masse est, elle, estimée à 0.81±0.53 masse solaire. Cette masse associée au type spectral observé est compatible avec le fait qu'une portion significative de la masse de l'étoile ait déjà été absorbée par le trou noir, comme attendu pour un système de ce type s'il est observé dans un état suffisamment évolué.
Il est entouré par un disque de matière orbitant tout près et entraîné dans celui-ci. Un tel disque est vu comme un disque d'accrétion. La puissante gravité de l'objet central, attire la matière de l'étoile compagnon plus normal vers le disque d'accrétion. L'objet central émet des jets de particules subatomiques de ses pôles, à des vitesses proches de celle de la lumière. Les rayons X, seraient émis à partir du disque d'accrétion du système. Les observations avec le VLA en 1992 et 1993 a montré que l'objet a changé à la fois sa radio "luminosité" et sa position apparente dans le ciel. En Mars 1994, l'objet a commencé une explosion traduite par de forte émission radio. De Mars et Avril 1994, Mirabel et Rodriguez ont pu suivre le mouvement des deux condensations dans les jets de matière s'éloignant de la base de l'objet.
Ils ont découvert que le noyau est resté stationnaire, tandis que la condensation se déplaçant à en fait à 92 pour cent de la vitesse de la lumière.
En 2006, l'analyse du spectre X de cet objet permit de poser des contraintes très fortes sur son moment cinétique. Il put ainsi être déterminé à un très haut degré de confiance que le moment cinétique étant extrêmement proche de la valeur maximale d'un trou noir en rotation (trou noir de Kerr), puisque étant contrainte à être supérieure à 98 % de sa valeur maximale.
Comme on le constate, la matière ne se disperse pas sous forme de nébuleuses mais tend au contraire à se constituer en globules au cœur très chaud.
COMMENTAIRES
Pour l’astrophysique actuelle un objet stellaire très dense et émettant des particules à la vitesse de la lumière ne peut être compris que comme une vieille étoile à neutron ou un trou noir se nourrissant de son étoile compagnon. Or, nous sommes frappés par plusieurs anomalies dans cette interprétation :
1) Plutôt qu’une accrétion /absorption de matière nous observons des jets ultra puissants qui tentent à s’éloigner sous forme de globules
2) Nous n’observons aucune nébuleuse signifiant que l’étoile à neutron aurait éjecté sa matière
3) Nous assisterions à la formation d’une deuxième puis de plusieurs globules indépendants au cœur très chaud alors même que la matière éjectée aurait dû se disperser sous forme de nébuleuses. Nous partons en effet d’un ensemble compact (mars 1994) pour aboutir à une dispersion des cœurs d’étoiles.
Dans la nouvelle théorie, il est aisé d’interpréter toutes ces observations comme la naissance en direct de nouvelles étoiles. En effet, ce qui est académiquement présenté comme une étoile à neutron est un cœur photonique d’étoile ultra dense qui vient de naitre et qui tourne sur lui-même à très grande vitesse en émettant des particules à une vitesse proche de la lumière, ce qui avait été prédit par la nouvelle théorie. De fait, il s’agit de la naissance simultanée et en grappes de plusieurs étoiles qui éjectent une abondance de matière qui les éloigne les unes des autres. Ceci est parfaitement observable sur la dernière photo.
Prisonnière d’un schéma d’interprétation désuet, voyant des trous noirs ou des étoiles à neutrons dès qu’il s’agit d’astres très denses, l’astrophysique standard se prive de ce plaisir d’assister en direct à la formation d’un système stellaire.