Albin Michel, 2 mai 2012, 320 pages
Résumé de l'éditeur :
1919. La Grande Guerre terminée, la grippe espagnole fait des ravages à travers l'Australie. Dans une atmosphère de fin du monde, des hommes en armes parcourent les campagnes pour imposer la quarantaine et les déplacements sont strictement interdits.
Quinn Walker, un soldat démobilisé, retrouve la petite ville de Flint, en Nouvelle-Galles du Sud, qu'il a fuie dix ans plus tôt quand on l'a faussement accusé d'un crime effroyable. Persuadé que son père et son oncle le pendront s'ils le trouvent, Quinn rend clandestinement visite à sa mère mourante et se cache dans les collines avoisinantes.
Il y rencontre Sadie Fox, une mystérieuse jeune fille, qui l'encourage à demander justice et semble en savoir plus qu'elle ne le devrait sur son supposé crime.
Mon avis :
De ce que je retiendrai de ce roman : l'histoire d'une très belle rencontre. Celle d'un homme revenu de la guerre de 14, gueule cassée, et en rupture avec sa famille avec une petite fille pleine de rêves et pourtant si réaliste sur sa condition.
Un duel se joue entre ces deux êtres obligés de se cacher et le "shériff" de la ville qui veut récupérer la fille.
Dans la première partie du roman, Quinn revient auprès de sa mère mourrante de la grippe espagnole, seule dans son lit, abandonnée par son mari. Mère et fils se retrouveront dans les brumes de la fièvre maternel.
Puis la seconde partie commence, Sadie poussant Quinn à se venger de la mort de sa soeur, cherchant ainsi à se proteger du shériff, par ailleurs cousin du-dit Quinn et véritable auteur du meurtre et du viol de la soeur de Quinn.
Un peu de magie, beaucoup de rêves et de rituels enfantins dans ce roman, venant contrebalancer les descriptions de la guerre.
Un titre que j'ai trouvé toutefois un peu "fort" par rapport à l'ambiance générale du roman.
L'image que je retiendrai :
Celle des gri-gris que Sadie disposent un peu partout, et qui rappellent à Quinn les portes-bonheurs de sa soeur.