Tout pour la musique… à Phnom Penh et à Siem Reap.

La musique khmère…

Ceux qui ont voyagé dans les pays latins ou en Afrique en sont convaincus : la musique fait partie de la vie. Ă€ chaque coin de rue, à tout moment, on entend un musicien, on crée une ambiance, on anime, on stimule les gens.

Au Cambodge, c’est différent. Baladons-nous a Phnom Penh, vers Sisowath Quay ou rue 278, ou encore dans Pub Street et dans ce quartier de Siem Reap. La seule musique que l’on entend est celle que les patrons mal inspirés de bars et de restaurants diffusent le plus fort possible pour attirer le chaland. Affreuse ambiance en vérité…

Baladons nous maintenant dans d’autres quartiers… Rien. Pas de musique.
Pourtant, que l’on écoute de la variété ou sa version traditionnelle, le Cambodge est riche de ses mélodies.

Est-ce à dire que le cambodgien n’est pas musicien ?

Pour l’ambiance, il faut chercher ailleurs : dans le bruit des conversations, de la circulation, des tuk tuk sir ; dans la couleur des marchés, des petits artisans ou vendeurs de coquillages épicés ; dans les théâtres qui font revivre l’art des marionnettes…

Bien sĂťr, les cambodgiens ont leurs stars, au rang desquelles feu le Roi Sihanouk ou le « rossignol cambodgien » ont la toute première place. Ceux-ci auraient sans doute pu inspirer certains artistes de la nouvelle scène cambodgienne. Visionnez donc ces deux videos pour vous rendre compte à quel point le talent était là :

Les vraies stars d’aujourd’hui sont coréennes ou indonésiennes, et la musique de rue vient souvent des séances d’aérobic improvisées (mais très fréquentées), genre Gangnam Style. La variété khmer est très présente la télévision tout de même :

C’est comme cela. Le Cambodge n’a pas sa samba ni son musette…