Une contribution de Gilbert.
On s’offre avec Populaire, comédie romantique à l’ancienne, un moment de plaisir rétro mais pas ringard qui rappelle les grands classiques américains de l’époque d’Audrey Hepburn ou Cary Grant.
On y va pourquoi : L’affiche, très réussie, m’a tout de suite donné envie d’aller voir ce film.
Elle m’a remis en-tête l’ambiance d’une époque révolue où la vie était plus simple et où tout semblait permis.
L’an 2000 serait peuplé de gentils robots, de voitures volantes et on pourrait croiser Flash Gordon au détour d’une rue !
Le Synopsis : Printemps 1958. Rose Pamphyle, 21 ans, vit avec son père, veuf bourru qui tient le bazar d’un petit village normand. Elle doit épouser le fils du garagiste et est promise au destin d’une femme au foyer docile et appliquée. Mais Rose ne veut pas de cette vie. Elle part pour Lisieux où Louis Echard, 36 ans, patron charismatique d’un cabinet d’assurance, cherche une secrétaire. L’entretien d’embauche est un fiasco. Mais Rose a un don : elle tape à la machine à écrire à une vitesse vertigineuse. La jeune femme réveille malgré elle le sportif ambitieux qui sommeille en Louis… Si elle veut le poste, elle devra participer à des concours de vitesse dactylographique. Qu’importent les sacrifices qu’elle devra faire pour arriver au sommet, il s’improvise entraîneur et décrète qu’il fera d’elle la fille la plus rapide du pays, voire du monde ! Et l’amour du sport ne fait pas forcément bon ménage avec l’amour tout court…
Les principaux acteurs : Romain Duris (Louis Echard), Déborah François (Rose Pamphyle), Bérénice Béjo (Marie Taylor), Shaun Benson (Bob Taylor), Mélanie Bernier (Annie Leprince Ringuet), Nicolas Bedos (Gilbert Japy), Miou-Miou (Madeleine Echard), Eddy Mitchell (Georges Echard).
Mon avis : Quel bonheur de revoir les voitures de mon père, Peugeot 203, 403, Simca Versailles, celles de ma mère, Renault Dauphine, et celle dont j’ai souvent rêvé, la Dina Panhard …, des rues avec des places vides pour se garer mais aussi ces jeunes femmes en robes légères et acidulées portant des lunettes papillons et des chignons crêpés. Sans oublier les hommes que l’on sent parfois suffisants mais aussi vulnérables face à leurs secrétaires idéalisant ce métier si ingrat au final.
La fin prévisible et Américaine réjouit le cœur et on sort de la salle en ayant en-tête « les secrétaires Cha Cha Cha ».
A voir si vous avez aimé Emotifs anonymes ou Les femmes du 6ème étage.