L'amphi de Charles COUEFFIN est un espace ouvert et couvert que le Groupe Amadeus a bien su dompter. Merci aux Sorops de venir chaque année allumée en nous cette petite flamme de l'espoir. Ci-après un texte de circonstance et de Madame Mireille Delmas-Marty, puisque notre informateur ne nous a pas indiqué qui était le conférencier du jour.
La Déclaration universelle des droits de l’homme a 64 ans. Le texte, inspiré de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, énonce les droits fondamentaux de l’individu, leur reconnaissance et leur respect par la loi. Adoptée en 1948 par l’assemblée des Nations unies à Paris au palais de Chaillot, elle a été principalement rédigée par René Cassin, Eleanor Roosevelt et John Peters Humphrey.La Déclaration universelle des droits de l’homme fait partie des textes fondateurs du nouvel ordre international, né au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. À l’époque, elle fut adoptée par 48 États sur les 56 participants, rédigée en français, lue et approuvée dans sa version originelle par les membres des Nations unies. L’année 2008 a marqué le 60e anniversaire de ce texte. À cette occasion, le Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, avait lancé une campagne d’une année, au cours de laquelle toutes les entités du système des Nations unies ont pris part à des activités sur le thème « Dignité et justice pour tous ».
Quel domaine du droit recouvre-t-elle ? Cette déclaration énonce les droits fondamentaux, dont la définition n’est pas arrêtée, signe de la vitalité de cette question. Mireille Delmas-Marty, dans ses recherches, évoque plus volontiers une communauté de valeurs en devenir qu’une métaphore architecturale avec de solides fondations pour désigner les droits fondamentaux. Les libertés fondamentales recouvrent les droits de l’homme de première génération et reprend la notion de libertés publiques. Même si les textes des droits fondamentaux ont souvent une valeur plus déclarative que juridique, l’individu peut dorénavant se protéger des excès de l’État et de ceux d’autres individus. Cette lecture, à la fois horizontale et verticale de la protection des droits, révèle l’évolution dynamique du droit international. Le problème est donc de relever le défi d’une communauté qui se construit sans fondements préalables, car il faudrait, selon elle, dépasser la vision qui assimile les droits fondamentaux aux seuls droits de l’homme. Elle défend une réflexion qui situe l’universalisme des valeurs au confluent d’une triple évolution :
Source Canal Académie : http://www.canalacademie.com/ida3817-La-Declaration-universelle-des-droits-de-l-homme-1948-2008.html
"Pas de Droits de l'Homme sans Droits des Femmes"
Vendredi 14 Décembre 2012
de 18 h à 20h30
au Lycée Carnot de Pointe-à-Pitre
PROGRAMME
Communication
Madame Hélène Migerel Dr en Sciences Humaines Psychanalyste Thème : Femmes et dignité : une interrogation permanente
Maître Noémie Stéphanie-Victoire Avocat à la Cour Thème : Droits de femmes dans la société guadeloupéenne : principes et réalités
INTERLUDE POETIQUE Hommage à toutes les femmes Poème « Fanm’ » de Joby Bernabé, artiste martiniquais
TEMOIGNAGES : Mme Gaspard Méride Présidente de l'association FORCES, Thème : Les violences faites aux femmes
Mme Pauline Ibéné Présidente de l'Association des Femmes Guadeloupéennes Thème : Le combat des femmes
Mé fout fanm fò, fout !