La gourmandise n’est pas un vilain défaut
J’avais envie de faire une petite parenthèse et de sortir du contexte de l’Australie, le temps d’un post.
J’avais envie de vous parler de mon activité favorite, à savoir : bâfrer. Je pourrais dire “manger”, mais le verbe ne colle pas a l’idée que je me fais de cette activité. Je ne me nourris pas pour avaler des choses, je me nourris par plaisir, par envie, pour partager un moment convivial. Je bâfre. Tout le temps.
Et pourtant je ne suis pas bien épaisse. Mais surtout, j’ai une patate d’enfer. Je ne me suis jamais sentie aussi bien : plus de migraines, pas de coup de barre, mes performances sportives sont aux top et je n’ai aucune carence (qui a dit que les végétariens étaient des gens fatigués ?)
Ça a commencé il y a quelques temps, je cherchais des idées de recettes pour végétariens. Je suis tombée sur un blog très chouette, drôle, qui fait la promesse que la cuisine vegan peut être décadente.
De fil en aiguille, j’ai decouvert d’autres blogs mettant en avant l’abondance frugale et la cuisine végétale, transformant d’une baguette magique n’importe quel légume ou fruit en un dessert absolument divin, photos à l’appui.
Et c’est comme ça que je me suis mis à adorer cuisiner. Ça fera surement rire ceux qui m’ont connue avant, vu ce que je leur mettais dans l’assiette, le peu de fois où je leur faisais à manger ! Bon, j’ai encore beaucoup à apprendre, mais pour l’instant Denis ne se plaint pas : il n’a jamais aussi bien mangé depuis qu’il est avec moi et emporte des cookies au boulot presque tout le temps. Le frigo est archi plein, le congelo va bientot exploser, on se régale, mieux que ça, on dévore !
Prend-on seulement plaisir à manger végétal, parce que c’est différent ? Non. De nos jours, nous ingurgitons un sacré tas de cochonneries qui nous rendent tout simplement malades, et qui plus est, ne sont pas éthiques, ni pour les hommes, ni pour les animaux, ni pour l’environnement. Pour vous en convaincre, je vous suggère de lire cette future généraliste qui se pose de sérieuses questions sur ce que nous mangeons.
Alors lorsque la solution à l’invasion de la malbouffe cachée vous permet de moins polluer, moins torturer, se soigner et en plus, bâfrer avec bonheur, j’ai envie de dire, que demande le peuple ?