Le pouvoir de l 'imaginaire (211): Le sacro- saint principe de causalité!

Publié le 13 décembre 2012 par 000111aaa

Continuant ma rubrique d’hier je reviens sur le conceptde non localitéQUANTIQUE et ses conséquences ……Je vais traiter en partiece sujet sous une formededialogue   imaginaire entre un de mes petits fils et moi ……

-Pourquoi Papy   as-tu besoinde cet imaginaire ?

- Parce que lesexplications données sous forme de dialogue me forcent à être plus clair…..Mieux formuler mes questions …..Mieux m’expliquer dans mes réponses ……Mieux structurerla difficulté du sujeten la graduant ….

-Et pourquoi fictivementmoi ( Pierre Hartmanshenn) ?

-Ill me faut un CANDIDE …Mais pas n’importe lequel ….Un adolescent d’une culture niveau bacc mais pas plus , qui a déjà bien voyagé, pointencore trop blasésur lessciences et restant curieux de nature sur le monde moderne en général ……

- Peux-tu m’expliquer pourquoicette intrication   quantique te gêne ?

-Cette propriété quantique , l'intrication , je la trouve mal cernée   et je ne suis pas sûr que l’on sache bien à quoi elle s’applique et ses limitations …Cette idéede fabriquer un objet constitué de deux parties, qui en réalité ne feraient qu'une est à   mieux définir . Est-on sûr d’abord quela matière soit concernée au même titreque l’énergie ondulatoire et, par exemple , l’électron au même titre que le photon ?Sil’on me ditque quelle que soit la distance qui sépare les deux morceaux, chatouiller l'un fera rire l'autre ( !), je pourrais( en me forçant ) l’admettre pour l’onde d’ un photon ,moins facilement pour un électron ……et plus du tout pour un proton !

-Mais qu’est ce qui fait la différence ? …Puisque tout électron est accompagné de son onde de DE BROGLIE,tu l’as dit hier ?

-Ma réponsedevrait être très longue et je vais donc l’écourter pour aujourd’hui …..D‘abord la mécanique quantique n'est pas intuitive car notre cerveau s'est adapté de manière à appréhender la seule réalité macroscopiquement sensible ,visible et audible. Ni notre pensée, ninotre instruction –éducation ne sont , de plus , «  construits » pour la compréhension des phénomènes qui ont lieu à l'échelle quantique, où la notion de distance n'existe plus de la même manière, ni la notion de temps. C’est pourquoi je vais revenir sur les principes de causalité (l'effet ne peut précéder la cause) , sur le principe de séparabilité (des objets distants ne peuvent avoir une influence directe simultanée l'un sur l'autre) etc…Je résume pour toi , un événement reste toujours relié à un seul point de l'espace-temps.   Cela étantje vais développer les notions accompagnant le principe de causalité……I l m’ apparait d’ores et déjàque celui-ci n'en est nullement invalidé en ce qui concerne le transfert d'information ou d'énergie …. JE N’EN DEMORDS PAS :LA NON LOCALITE QUANTIQUE LE RESPECTE STRICTEMENT …Et je n’aurai ni besoin de John Cramerquidistingue entre un "principe de causalité fort"et un "principe de causalité faible" qui ne serait applicable qu'aux observations macroscopiques et à la communication d'information , ni des suggestionsde   Bernard Chaverondier avec son espace –temps d ARISTOTE   ETC

A suivre